Concept

Antoine Joseph Dezallier d'Argenville

Résumé
Antoine Joseph Dezallier d’Argenville, né le à Paris, où il est mort le , est un naturaliste, collectionneur et historien d’art français. Maître des comptes en 1733 et conseiller du roi en 1743, il se lie avec Henri François d'Aguesseau. Sa Théorie et pratique du jardinage connaît en France une grande popularité ; l'ouvrage est traduit en anglais en 1712 et en allemand en 1731. À partir de 1751, les travaux qu’il a entrepris pour le réaliser lui permettent de devenir l'un des contributeurs majeurs à l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, pour laquelle il rédige 589 articles sur le jardinage et l'hydraulique. La qualité de ses apports sera critiquée par Diderot, qui considérait que ses articles étaient « à revoir avec soin, sinon à refaire. » Sa Conchyliologie a pour but de faciliter la détermination des coquillages, qu'ils soient marins, fluviaux ou terrestres, fossiles ou actuels. D'Argenville entame une troisième édition de cet ouvrage réédité en 1757 et souvent critiqué, mais sa mort la laisse inachevée. C'est le graveur et éditeur Jacques de Favanne (1716–1770) et le fils de celui-ci, Jacques Guillaume de Favanne, qui la fait paraître en 1780. Cet ouvrage, très populaire auprès des collectionneurs, est utilisé par Carl von Linné pour l'organisation de sa propre collection. Il y utilise en outre, dès 1742, une nomenclature binominale qui préfigure celle de Linné. Dezallier d'Argenville réunit une importante collection comprenant aussi bien des œuvres d'art que des curiosités naturelles ; elle fut vendue après sa mort, en 1766, sous la direction de l'expert Pierre Remy . Le marquis de Paulmy acheta plusieurs ouvrages et recueils d'estampes à cette occasion ; ils se trouvent aujourd'hui à l'Arsenal. Dezallier d'Argenville était membre de la Royal Society et de la Société royale des sciences de Montpellier. La Théorie et la pratique du jardinage, où l'on traite à fond des beaux jardins appelés communément les jardins de propreté (1709 ; 1713 ; 1732). Texte en ligne.
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