En héraldique, le blason est une description identifiant son porteur, pouvant être représentée sur un écu, une armure, une bannière ou un tabar. On parle également d′armes, les armoiries désignant l'écu et ses ornements extérieurs. Le blason est un signe de reconnaissance de l'individu ou de sa famille, particulièrement utilisé par les chevaliers au Moyen Âge. Néanmoins ce symbole ne leur est pas réservé : en France, il n'est pas besoin d'être issu de la noblesse pour créer son blason. Les roturiers créent des blasons dès le début du , les bourgeois étant imités par les simples paysans dès le . Les villes en créent également de même que certaines administrations et corporations. La règle est de ne pas usurper les armes d'autrui. Cette identification personnelle est devenue héréditaire dans les lignées mâles à partir de 1130 environ.
vignette|Le Code international des signaux publié en 1857 noue avec l'héraldique des liens étroits.
Michel Pastoureau a dans ses travaux, récusé l'affirmation (qu'il juge) fantaisiste de Pitre-Chevalier selon laquelle il y aurait un lien entre les figures ou emblèmes des guerriers de l'Antiquité et les armoiries apparues au . Pas plus l'Antiquité que plus tard les croisades n'ont de lien avec l'apparition inaugurale en Europe des armoiries au et répandues au .
En Europe occidentale, les blasons se développent au et atteignent leur apogée au . Ils connaissent depuis le milieu du un certain déclin (notamment en France et en Angleterre) et doivent de plus affronter la concurrence de formules emblématiques auxquelles ils ont souvent donné naissance (badges, devises, monogrammes...). Parallèlement à la renaissance de l'héraldique communale, on assiste à un lent renouveau des armoiries depuis la seconde moitié du alors qu'elle sont discréditées par leur association à une aristocratie déclinante. Communes et régions redécouvrent la valeur des armoiries qui sont l'expression de l'identité et de l'autorité d'un territoire face à l'interventionnisme de l'État. Des érudits redonnent un essor à l'héraldique.
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vignette|upright=1.6|Schéma chronologique des quatre époques de l'Histoire selon les historiens français. L'Époque moderne ou les « Temps modernes », couvre l'époque historique qui débute à la fin du Moyen Âge située, selon les historiens, en 1453 à la chute de l'Empire romain d'Orient ou en 1492 avec la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb et qui se termine, selon la périodisation « à la française », en 1789 avec la Révolution française.
thumb|Présentation des « blasons » (ou écus armoriés) dans une reconstitution de tournoi médiéval. Lhéraldique est l'étude des armoiries (ou « armes »). Le terme vient du nom masculin « héraut », c'est-à-dire celui qui annonçait et décrivait les chevaliers entrant en lice (tournoi), qui annonçait les événements et qui portait les déclarations de guerre en tant qu'officier public au Moyen Âge. En plus d'être un adjectif, « héraldique » est un nom, un substantif féminin singulier désignant la science du blason.
Un sceau, ou un scel, est une empreinte destinée à garantir l'authenticité d'un document ou d'une information, et à rendre évidente son éventuelle divulgation ou son altération. Le terme désigne également l'objet, la matrice qui permet de réaliser cette empreinte, ou la marque qui symbolise l'appartenance à un groupe d'ordre divers, comme un parti politique ou une communauté religieuse. L'étymologie du terme vient du grec ancien , en latin anulus, au Moyen Âge le latin signum, sigillum (diminutif de signum) ou bulla, voulant dire « signe ».