thumb|250px|Le Mikvé du Ari (Isaac Luria) à Safed.
Le mikvé (ou mikveh) (en מִקְוָה ; au pluriel : מקואות mikvaot) est un bain rituel utilisé pour l'ablution nécessaire aux rites de pureté familiale dans le judaïsme. C'est l'un des lieux centraux de la vie communautaire juive, avec la synagogue et l'école juive (yeshiva).
Pour qu'une femme juive puisse avoir des relations sexuelles avec son mari, elle doit compter sept jours après la fin de ses règles et se tremper dans un bain rituel.
L'immersion totale du corps dans l'eau du mikvé fait partie du processus de conversion au judaïsme.
Certains hommes ont la pieuse habitude de se tremper dans le mikvé après que de la semence est sortie de leurs organes sexuels (cette loi a d'autres détails), que ce soit lors d'une relation sexuelle ou dans tout autre cas. Cette habitude n'est pas imposée par la halakha pour la vie quotidienne, mais seulement dans certains cas.
Les hassidim vont tous les matins au mikvé.
Certains hommes vont régulièrement au mikvé à la veille des fêtes du calendrier juif comme pour le chabbat, surtout la veille de Yom Kippour et du nouvel an juif (Roch Hachana).
Les corps des juifs décédés sont trempés dans un mikvé lors de la Tahara, avant l'inhumation.
Complexes, les règles qui régissent les mikvaot sont définies dans le traité homonyme de la Mishnah. L'eau (ou au moins la première quantité versée dans la citerne) ne doit pas y avoir été déversée artificiellement : les eaux de pluie sont par conséquent la source la plus utilisée pour pratiquer un mikvé.
Telle est l'origine du baptême des chrétiens (de baptizein, littéralement « plonger » en grec), « immersion » qui a le même sens stricto sensu que le mot hébreu.
Au , les femmes juives rabbiniques égyptiennes se rebellent contre les lois de plus en plus strictes de pureté rituelle (niddah) et décident de faire comme leurs voisines juives karaïtes égyptiennes. Abandonnant le bain rituel, elles prendront désormais une douche après une période de sept jours rituellement purs suivant la menstruation.
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Ritual purification is the ritual prescribed by a religion by which a person is considered to be free of uncleanliness, especially prior to the worship of a deity, and ritual purity is a state of ritual cleanliness. Ritual purification may also apply to objects and places. Ritual uncleanliness is not identical with ordinary physical impurity, such as dirt stains; nevertheless, body fluids are generally considered ritually unclean.
Un korban (hébreu קרבן, au pluriel קרבנות – korbanot –, de la racine קרב – qrv –, signifiant « approcher, apporter ») est une offrande rituelle décrite et prescrite dans la Torah centrale pour le culte du sanctuaire. Elles étaient « apportées » par les Israélites au cohen, le « prêtre » lévite. Bien qu'on rende généralement le terme par « sacrifice », il recouvre en fait une notion toute différente. Il existait divers types de korbanot, de différentes natures et de différentes fonctions.
vignette|La tombe de Shammaï à Méron, site Khirbat Shema. Shammaï (mort en 30 ap. J.-C.) est un rabbin, contemporain d'Hillel, et comme lui, une figure majeure de la Mishna. Shammaï et Hillel forment le couple de Sages le plus célèbre de l'histoire talmudique. Ils sont en constant désaccord sur la Halakha, et on ne les mentionne pratiquement jamais l'un sans l'autre (exception notoire : les Pirke Avot). Shammai est vraisemblablement né en Terre d'Israël, et exerçait le métier d'architecte, ou tout au moins maçon, car on le voyait souvent avec un instrument de mesure.