vignette|Un combat naval avec les corsaires barbaresques, par Lorenzo A. Castro, 1681. Le terme « Barbaresque » correspond approximativement à l'aire côtière du Maghreb actuel. Le terme « Berbérie » quant à lui est apparu vers 1860. Les corsaires barbaresques ont capturé des milliers de navires chrétiens et ont attaqué à plusieurs reprises la plupart des localités côtières des rives nord de la mer Méditerranée. En conséquence, les résidents ont abandonné leurs anciens villages côtiers en Espagne, France et en Italie et en ont construit d'autres, souvent fortifiés, au sommet des buttes et des collines. Les raids ont été un tel problème que les côtes sont restées en partie désertes jusqu'au début du . Certains des capitaines des galères de course, ainsi que les corsaires les plus reconnus, étaient ce qu'on appelait à l'époque des « renégats » : des Européens convertis à l'islam pour échapper à l'esclavage, comme John Ward et Zymen Danseker. Les effets des raids barbaresques ont culminé au début du milieu du . L'adjectif « barbaresques » date des années 1500 et provient d'Italie, provenant du mot « barbare » (au sens d'« étranger, parlant une langue incompréhensible ») et désignant sans référence particulière l'Afrique du Nord (voir « côte des Barbaresques »). Utilisé peu de temps, il est revenu, sous la plume de nombreux auteurs et dans les dictionnaires, puis dans le langage courant, pour désigner en particulier les pirates et corsaires musulmans maghrébins et ottomans qui opéraient depuis l'Afrique du Nord, basés principalement dans les ports d'Alger, de Tunis, de Tripoli, et de Salé. Sans rapport avec celui de « Barbarie », le terme « Berbérie » est lui apparu vers 1860. vignette|upright|Un pirate barbaresque. Les Ottomans ne pouvaient laisser les Européens chrétiens dominer les mers en Orient pas plus qu'en Occident. Ils s'opposèrent aux Européens sans relâche, d'abord sous le commandement de chefs pirates, puis des émirs corsaires et enfin des amiraux de Constantinople.