La constitution de la Hongrie, officiellement nommée Loi fondamentale de la Hongrie (Magyarország alaptörvénye), déposée le , adoptée le 18 avril par l'Assemblée nationale de Hongrie et entrée en vigueur le , est le texte constitutionnel de la Hongrie. Votée uniquement par Fidesz-Union civique hongroise, elle fait l'objet de critiques fortes de la part de l'opposition de gauche (MSzP, LMP) et de l'extrême droite (Jobbik). Du point de vue des observateurs étrangers, elle est également au centre d'une vive polémique sur la dérive autoritaire du Premier ministre conservateur Viktor Orbán. thumb|Chambre du parlement hongrois Rédaction. La majorité des deux tiers accordée à la coalition FIDESZ-KDNP aux élections d' lui donnant le pouvoir de modifier la constitution, le Premier ministre Viktor Orbán confie dès le travail préliminaire de rédaction d'un nouveau texte à six personnalités du FIDESZ ou proches du FIDESZ: Péter Boross (Premier ministre MDF de 1993 à 1994, ayant quitté ce parti en 2010), József Pálinkás (physicien, ministre lors du premier gouvernement Orbán, président de l'Académie hongroise des Sciences depuis 2008), József Szájer (député FIDESZ au parlement européen), György Schöpflin (historien et député FIDESZ au parlement européen), István Stumpf (juriste, ministre du premier gouvernement Orbán qui sera nommé juge constitutionnel par le deuxième gouvernement Orbán en ) et Imre Pozsgay (ministre pendant les dernières années du communisme, l'un des leaders de la transformation démocratique de l'ex-parti unique avant de le quitter fin 1990 et de se rapprocher progressivement du FIDESZ). « Consultation nationale ». En , le gouvernement envoie un questionnaire aux 8 millions d'électeurs hongrois, baptisé "consultation nationale" ("Nemzeti konzultáció"). Il est composé de 12 questions sur des sujets très divers liés à la future constitution. Selon le gouvernement, questionnaires lui ont été renvoyés, soit un taux de retour de 11 %. Les 12 questions (et les réponses qui y auraient été données) sont les suivantes : la nouvelle constitution hongroise doit-elle.