La météorite de Nakhla, ou simplement Nakhla, est une météorite tombée en Égypte en 1911. C'est la première météorite signalée en Égypte, la troisième météorite martienne connue (après Chassigny et Shergotty), et la première à montrer les signes de processus aqueux sur Mars. Nakhla est le lithotype des .
La météorite de Nakhla est tombée le vers à proximité du village d'El Nakhla El Bahariya dans le district d'Abu Hommos (gouvernorat d'Alexandrie, khédivat d'Égypte), aujourd'hui (gouvernorat de Beheira, Égypte). Divers fragments ont été ramassés près des hameaux d'Ezbet Abdalla Zeid, Ezbet Abdel Malek, Ezbet el Askar et Ezbet Saber Mahdi.
De nombreuses personnes ont vu la météorite s'approcher du nord-ouest avec une inclinaison d'environ et une trajectoire soulignée par une traînée blanche. Plusieurs explosions ont été entendues avant que l'objet ne tombe sur Terre. Une quarantaine de fragments ont été récupérés sur une zone d'environ de diamètre, dont certains enfouis dans le sol jusqu'à un mètre de profondeur. les fragments récupérés pesaient de à , pour une masse initiale estimée à .
Selon les dires de Mohammed Ali Effendi Hakim, un fermier du village de Denshal, un fragment de la météorite serait tombé sur un chien et l'aurait vaporisé instantanément. Sans autre témoin oculaire ni trace matérielle, cette histoire reste apocryphe mais elle est devenue une sorte de légende parmi les astronomes.
vignette|Aspect de l'intérieur d'un fragment de la météorite de Nakhla (juste après sa fracturation en 1998.
La météorite présente une surface noire, due à la formation d'une croûte de fusion lors de son entrée dans l'atmosphère terrestre. Sous cette croûte on trouve l'assemblage de minéraux originel, des cristaux d'augite et d'olivine avec une mésostase interstitielle. La mésostase est principalement constituée de plagioclase et de feldspath alcalin, mais contient aussi de la magnétite titanifère, de l'ulvöspinelle, de la pyrite, de la pyrrhotite, de la chlorapatite et de la fluorapatite, de la silice et du verre silico-alcalin.
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L'eau sur Mars est l'eau présente sur la planète Mars, quelle que soit la forme (solide, liquide, gazeuse, roche hydratée) sous laquelle elle s'y trouve. Le sol martien, d'après les dernières analyses, contient entre 1,5 et 3 % d'eau. Seule une petite quantité de vapeur d'eau est présente dans son atmosphère. Des preuves directes et indirectes de la présence d'eau sur ou sous la surface ont été apportées, telles que des lits de ruisseaux, les calottes polaires, des mesures spectroscopiques, des cratères érodés et des minéraux dont l'existence est liée directement à la présence d'eau liquide (tels que la goethite), de l'hématite cristalline grise, des phyllosilicates, de l'opale et des sulfates.
La possibilité de vie sur la planète Mars est une hypothèse historique formulée en raison de la proximité et des similitudes entre cette planète et la Terre. Les premières investigations sérieuses à ce sujet datent du et se poursuivent aujourd'hui, notamment à l'aide des missions d'explorations in situ. Car, bien que les « Martiens » constituent un élément récurrent dans les divertissements populaires tels que le cinéma et la bande-dessinée, la présence de vie sur Mars, actuelle ou passée, reste une question ouverte.
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