Le holter est un dispositif portable permettant l'enregistrement en continu de l'électrocardiogramme pendant au moins .
Son nom provient du nom du Norman Holter, biophysicien américain qui créa cette technique en 1949, sous forme d'une valisette portable d'un peu plus de .
L'enregistrement du signal électrique cardiaque a été ensuite fait de manière analogique sur une simple cassette audio de soixante minutes, tournant au ralenti.
La fin des années 1980 vit apparaître les premiers enregistrements numériques, d'abord sur puces électroniques, puis sur cartes mémoires amovibles.
Le holter comporte deux parties :
un boîtier d'enregistrement confié au patient et relié à ce dernier par des électrodes (cinq le plus souvent, permettant d'enregistrer deux dérivations à peu près orthogonales, la dernière électrode faisant office de neutre) fixées à la peau par un adhésif. Ce boîtier comporte un bouton que le sujet peut actionner s'il ressent quelque chose durant l'enregistrement (palpitations, douleurs thoraciques ou autre) : un repère sera inscrit alors sur l'enregistrement, permettant au médecin d'aller directement consulter le tracé à ce moment et en faire ainsi le diagnostic.
une console de traitement : il s'agit d'un ordinateur muni d'un logiciel permettant la visualisation et l'analyse semi-automatique de l'enregistrement.
Le patient doit idéalement tenir à jour une feuille où il décrit son activité durant l'enregistrement.
Il s'agit d'un examen complètement indolore et non dangereux. Il ne faut évidemment pas mouiller le boîtier durant l'enregistrement (ni même après...).
Comme dans les techniques d'imagerie médicale (DICOM), un format standard permettant l'échange entre différents systèmes a été défini dès 1998 par le groupe ISHNE (International Society of Holter and Non invasive Electrocardiology). Ce format propose de regrouper, au sein d'un même fichier, les données de 1 à 12 voies d'enregistrement sur des durées pouvant dépasser 24 heures. De nombreux industriels ont intégré l'exportation et l'importation à ce format dans leur programme.
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Le TP de physiologie introduit les approches expérimentales du domaine biomédical, avec les montages de mesure, les capteurs, le conditionnement des signaux, l'acquisition et traitement de données.
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Les troubles du rythme cardiaque ou arythmies sont une famille de maladies cardiaques. Un rythme sinusal correspond au rythme cardiaque normal, c'est-à-dire piloté par le nœud sinusal avec conservation de la séquence « contraction des oreillettes »-« contraction des ventricules ». Un trouble du rythme correspond donc à un rythme cardiaque non sinusal : on parle de « tachycardie » lorsque la fréquence cardiaque est rapide ; et de « bradycardie » lorsque la fréquence cardiaque est lente.
vignette|Infarctus de la région inférieure du myocarde : en rouge sombre, la zone nécrosée de la paroi du muscle cardiaque. L'infarctus du myocarde (IDM étant une abréviation courante) est une nécrose (mort de cellules) d'une partie du muscle cardiaque secondaire due à un défaut d'apport sanguin (ischémie) dans le cadre de la maladie coronarienne. En langage courant, on l'appelle le plus souvent une « crise cardiaque » ou simplement infarctus.
La fibrillation atriale, anciennement appelée fibrillation auriculaire (fréquemment abrégée en « FA ») est le plus fréquent des troubles du rythme cardiaque. Elle fait partie des troubles du rythme supra-ventriculaires. Elle correspond à une action non coordonnée des cellules myocardiques auriculaires, entraînant une contraction rapide et irrégulière des oreillettes cardiaques. Le terme de fibrillation auriculaire est d'usage fréquent, mais depuis 1998 la dénomination académique est « fibrillation atriale », les oreillettes cardiaques ayant été renommées « atria » dans la nouvelle nomenclature anatomique.
In this research paper, we conducted a study to investigate the connection between three objective measures: Electrocardiogram(ECG), Electrogastrogram (EGG), and Electroencephalogram (EEG), and individuals' susceptibility to cybersickness. Our primary obje ...
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Atrial fibrillation (AF) is the most common cardiac arrhythmia; it will affect one in four adults worldwide in their lifetime. AF has serious consequences, including drastically increased risk of stroke. Catheter ablation surgery is an established treatmen ...