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L’adressage mémoire est, en électronique et en informatique, la façon dont se fait l'accès aux données conservées en mémoire. Une adresse mémoire est un nombre entier naturel (rarement une autre sorte d'identifiant) qui désigne une zone particulière de la mémoire, ou juste le début d'une zone. Le plus souvent, une donnée peut être lue ou écrite. La mémoire peut être temporaire (mémoire vive) pour le travail ou au contraire durable (mémoire non volatile) pour le stockage. L'immense majorité des programmes informatiques fait usage de la mémoire lors de son exécution. Le stockage temporaire d'une donnée (une variable) implique l'accès à la mémoire vive : dans ce cas, c'est le processeur qui écrit sur le bus. Lors d'un accès à un composant DMA (par exemple un disque dur), c'est le contrôleur DMA qui, cette fois, agit directement sur le bus système. Les ordinateurs assez puissants pour faire fonctionner de nombreux programmes simultanément sont généralement équipés d'une unité de gestion de mémoire (MMU) capable de traduire à la volée les adresses mémoire envoyées par le processeur à la mémoire. C'est notamment le cas des ordinateurs personnels depuis les années 1990. Lorsqu'une telle unité est en fonction, les adresses émises par le processeur sont alors des adresses virtuelles, et les adresses traduites qui arrivent à la mémoire sont des adresses physiques. Le système d'exploitation peut notamment programmer l'unité de gestion de mémoire pour : empêcher chaque processus d'accéder à la mémoire du système et des autres processus ; cela permet de détecter et interrompre un processus dysfonctionnel avant qu'il ne corrompe des données qui ne lui appartiennent pas ; sans cela, les processus pourraient espionner les données des autres processus ; simuler de grandes zones d'adresses contiguës disponibles, alors que les adresses physiques disponibles sont fragmentées ; simuler une plus grande quantité de mémoire vive qu'il n'en existe réellement, c'est la mémoire virtuelle ; Les composants périphériques jouissant d'un accès direct à la mémoire peuvent aussi voir leurs adresses traduites par une unité de gestion de mémoire dédiée (IOMMU).
David Atienza Alonso, Marina Zapater Sancho, Luis Maria Costero Valero, Darong Huang, Qunyou Liu