L'ethnobotanique, contraction d'ethnologie et de botanique, est l'étude des relations entre l'Homme et les plantes. Son domaine d'étude implique une large gamme de disciplines depuis les recherches archéologiques sur les civilisations anciennes jusqu'à la bio-ingénierie de nouvelles cultures comme le blé. La méthode ethnobotanique part de la connaissance empirique acquise au cours de centaines de générations, basée sur les observations de masse (méthode des essais et erreurs) et généralement sur une tradition orale, et conservée grâce à la mémoire collective de groupes sociaux.
L'ethnobotanique est une branche de l'anthropozoologie. Elle a été introduite en France par André-Georges Haudricourt. Elle a des visées similaires à celles de l'anthropologie culturelle : comprendre comment d'autres cultures voient le monde et quelles relations elles entretiennent avec lui.
Il existe aussi l'ethnopharmacologie, l'ethnoentomologie ou encore l'ethnoécologie. Ces deux derniers domaines de recherche ont été développés par Raymond Pujol, professeur au Muséum national d'Histoire naturelle de Paris .
L’archéoethnobotanique a pour but la récupération, l'identification taxonomique et la conservation des restes végétaux retrouvés en contexte archéologique. La paléoethnobotanique, corollaire interprétatif de l'archéobotanique, tente d'interpréter les interactions passées entre les plantes et les hommes de la Préhistoire, ce qui la distingue de l’ethnobotanique historique qui étudie ces interactions à partir de l'examen de textes écrits.
Ce terme fut d'abord employé en 1895 par John Harshberger qui disait : À cette époque, il définit l'ethnobotanique comme . Harshberger mena des recherches d'ethnobotanique en Afrique du Nord, en Scandinavie, au Mexique et en Pennsylvanie. En 1916, Wilfred Williams Robbins décrit l'ethnobotanique comme la science expliquant la compréhension qu'ont les peuples autochtones de la vie végétale et les relations qu'ils ont avec les plantes, au-delà de l'aspect purement économique.
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Ethnobiology is the scientific study of the way living things are treated or used by different human cultures. It studies the dynamic relationships between people, biota, and environments, from the distant past to the immediate present. "People-biota-environment" interactions around the world are documented and studied through time, across cultures, and across disciplines in a search for valid, reliable answers to two 'defining' questions: "How and in what ways do human societies use nature, and how and in what ways do human societies view nature?" Biologists have been interested in local biological knowledge since the time Europeans started colonising the world, from the 15th century onwards.
Ethnomedicine is a study or comparison of the traditional medicine based on bioactive compounds in plants and animals and practiced by various ethnic groups, especially those with little access to western medicines, e.g., indigenous peoples. The word ethnomedicine is sometimes used as a synonym for traditional medicine. Ethnomedical research is interdisciplinary; in its study of traditional medicines, it applies the methods of ethnobotany and medical anthropology. Often, the medicine traditions it studies are preserved only by oral tradition.
Traditional knowledge (TK), indigenous knowledge (IK) and local knowledge generally refer to knowledge systems embedded in the cultural traditions of regional, indigenous, or local communities. According to the World Intellectual Property Organization (WIPO) and the United Nations (UN), traditional knowledge and traditional cultural expressions (TCE) are both types of indigenous knowledge. Traditional knowledge includes types of knowledge about traditional technologies of subsistence (e.g.