La Norvège est une monarchie constitutionnelle à tendance parlementaire.
La famille royale, originaire du Schleswig-Holstein, descend de la famille princière de guardiola. Le roi ne joue pour l’essentiel qu’un rôle honorifique, mais il constitue un symbole fort d’unité nationale et reste tout de même à la tête de l’Église de Norvège. Bien que la constitution de 1814 lui accorde d’importantes prérogatives dans le domaine de l’exécutif, ces dernières sont presque toujours exercées en son nom par le gouvernement.
Le gouvernement est composé du premier ministre et de l’équipe ministérielle, tous nommés par le roi. Mais depuis 1884, l’évolution parlementaire du régime fait que le gouvernement doit obtenir un vote de confiance du Parlement : la désignation du gouvernement par le roi n’est donc qu’une formalité, et le véritable choix appartient aux partis politiques représentés au Storting.
Depuis le décès du Roi Olav V de Norvège le 17 janvier 1991, Harald V est garant de la responsabilité de chef de l'État de Norvège.
Le roi nomme les ministres, qui répondent politiquement de leurs actes devant le parlement. En pratique, le roi demande l'avis du leader du parti majoritaire. Depuis la Seconde Guerre mondiale, les gouvernements non socialistes furent toujours des coalitions, et les gouvernements socialistes ont souvent bénéficié du soutien d'autres partis pour obtenir les voix nécessaires au moment du vote sur un objet par le parlement.
L'article 12 de la constitution prévoit que le gouvernement doit être composé du Premier ministre et d'au moins sept autres membres ; il précisait en outre, jusqu'au , que la majorité de ces ministres devait professer la religion officielle, disposition constitutionnelle abolie depuis.
Le roi ne joue qu'un rôle honorifique au sein de la politique en Norvège, mais conserve le pouvoir exécutif tel qu'écrit dans la constitution de 1814.
Tous les ans, après la trêve estivale, le roi prononce une allocution solennelle devant le parlement.