Baoding () est une ville-préfecture de la province du Hebei en Chine. La population totale de sa juridiction est d'environ . La population de la ville elle-même est d'environ . Baoding est une aire de peuplement ancien. Avant la dynastie Qin (), elle est partagée entre les États Yan et Zhao. Au début du , elle est élevée au rang de district. En 477, sous la dynastie des Wei du Nord, le district prend le nom de Qingyuan (清苑), nom qu'elle gardera plusieurs siècles. Son importance stratégique se renforce. Sous la dynastie Tang, la ville est le quartier général d'une des armées protégeant la frontière nord-est des Khitans. Le transfert de la capitale de l'empire à Pékin, sous la dynastie Yuan, assoit définitivement son rôle militaire défensif. Sous la dynastie Ming, elle devient centre administratif de la préfecture de Baoding. Sous la dynastie Qing, son rôle stratégique s'accentue encore : elle est à la fois le siège du gouvernement provincial de la province du Zhili et la corésidence du gouverneur militaire du Zhili avec Tianjin. La ville est puissamment fortifiée. Sous les dynasties Ming et Qing, ses écoles sont réputées. Dès le début du , elle bénéficie d'une ligne de chemin de fer. La ville garde son importance administrative durant l'occupation japonaise et la Seconde Guerre mondiale. De 1948 à 1958, Baoding demeure la capitale de la province rebaptisée Hebei en 1928. Mais en 1958, la ville perd cette fonction au profit de Tianjin, jusqu'en 1967 où Baoding retrouve son statut très provisoirement. En 1968, la capitale est transférée à Shijiazhuang. En , la ville de Baoding et la région de Baoding fusionnent pour constituer la nouvelle ville-préfecture de Baoding. Les températures moyennes pour la ville de Baoding vont de pour le mois le plus froid à pour le mois le plus chaud, avec une moyenne annuelle de (chiffres arrêtés en 1988), et la pluviométrie y est de (chiffres arrêtés en 1990). En 2009, la population de la préfecture était estimée à et celle de la ville de Baoding à . On y parle le dialecte de Baoding du mandarin jilu.
Florence Graezer Bideau, Thierry Marcel Theurillat