Concept

Trahison de l'Ouest

Résumé
thumb| : Neville Chamberlain, Édouard Daladier, Adolf Hitler et Benito Mussolini lors des Accords de Munich. thumb|right|Conservé à la Bildarchiv der Österreichischen Nationalbibliothek de Vienne, le fameux accord des « zones d'influence » contresigné par Churchill et Staline à la Conférence de Moscou le . thumb|La conférence de Yalta. Les trois hommes assis sont Winston Churchill, Franklin Delano Roosevelt et Joseph Staline. La notion de trahison de l'Ouest se définit, dans une partie de l’historiographie des pays d'Europe centrale et orientale, de la Grèce, de Chypre et des pays de la Méditerranée orientale, en réaction à l’évolution de la politique étrangère de l'Occident. Cette perception d’une « trahison », dont les pays d’Europe centrale et orientale et de Méditerranée orientale se ressentent comme « victimes », puise à plusieurs sources : Dans les pays de tradition orthodoxe, cette perception remonte à la Quatrième croisade, qui isola et affaiblit gravement l’Empire byzantin face aux Ottomans, que les lettrés de l'Occident chrétien utilisera pour tenter de justifier par la séparation des Églises d'Orient et d'Occident en mettant la responsabilité de cette rupture uniquement sur le christianisme oriental. Chez les peuples d’Europe centrale et orientale et de Méditerranée orientale, la perception d’une « trahison » provient du revirement de Europe de l'Ouest, qui, aux , en lien avec le mouvement des « Lumières », soutint d’abord leurs mouvements d’émancipation et promu le « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes » mais s’en désengagea ensuite par étapes, comme lors du Congrès de Berlin de 1878, quand ces mêmes puissances empêchèrent les états des Balkans de réaliser leurs aspirations. De plus, l'Occident renia en 1918 au Proche-Orient, des promesses (d’ailleurs contradictoires) faites aux Arméniens, aux Kurdes, aux Arabes et aux Juifs (déclaration Balfour). Finalement, il y eut l’inaction occidentale face à la persécution et l’extermination des chrétiens d’Anatolie (génocides arménien, grec pontique, assyrien et autres) qui conclut en 1923 par le traité de Lausanne.
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