vignette| Page de titre du roman Amadis de Gaule (1533).
Un chevalier errant est un personnage type de la littérature de chevalerie médiévale.
Ce chevalier est montré par les poètes comme voyageant à travers les contrées à la recherche d'aventures pour prouver ses vertus chevaleresques, soit dans des duels afin de protéger les opprimés, soit dans la poursuite de l'amour courtois.
Le chevalier errant est un personnage qui s'est détaché du monde et de sa famille afin de partir seul pour réparer ses torts ou pour affirmer ses propres idéaux chevaleresques. Il est motivé par l'idéalisme et des objectifs souvent illusoires. Dans l'Europe médiévale, l'errance des chevaliers existe dans la littérature, bien que les œuvres de fiction de cette époque soient souvent présentées comme de la non-fiction.
Les modèles du chevalier errant sont les héros de la Table Ronde du cycle arthurien tels que Gauvain, Lancelot et Perceval La quête la plus commune est celle du Saint Graal, l'exemple le plus célèbre étant Perceval ou le Conte du Graal écrit par Chrétien de Troyes dans les années 1180.
Le personnage du chevalier errant existe dans la littérature romanesque à partir de la fin du . Cependant, le terme « chevalier errant » ne vient que plus tard, sa première utilisation attestée figurant dans le poème du Sire Gauvain et le Chevalier vert.
Les contes de chevaliers errants sont restés populaires tout au long de la fin du Moyen Âge. Ils ont été rédigés en moyen français, moyen anglais et moyen bas allemand.
Au , le genre est devenu très populaire dans la péninsule ibérique. Amadis de Gaula est alors l'un des contes de chevalier errant les plus aboutis de cette période. Miguel de Cervantes écrit Don Quichotte (1605), une parodie burlesque de ces romans et de leur popularité. Les contes de chevalier errant passent alors de mode pendant deux siècles, jusqu'à ce qu'ils réapparaissent sous la forme du roman historique pendant la période romantique.
droite|vignette|« Yvain sauve le lion », extrait de Garrett MS 125, un manuscrit illustré d' Yvain ou le Chevaier au lion, daté d'environ 1295.
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vignette|Amadis de Gaule, roman de chevalerie espagnol publié à Saragosse en 1508 - Gravure de Jorge Coci, XVI°s. Un roman de chevalerie est une œuvre romanesque, le plus souvent en prose, inspirée ou adaptée des romans courtois et des chansons de geste en vers des . Le roman de chevalerie est né de la rencontre de la chanson de geste, et de la Fin'amor des cours de langue d'Oc. Les premiers romans de chevalerie ont été Lancelot, ou le chevalier de la charrette et Yvain ou le Chevalier au lion, tous deux écrits par Chrétien de Troyes au .
Sire Gauvain et le Chevalier vert (Sir Gawain and the Green Knight) est un roman de chevalerie en vers allitératifs rédigé en moyen anglais vers la fin du . Ce poème relate une aventure de Gauvain, l'un des chevaliers de la Table ronde du roi Arthur, dont les qualités sont mises à l'épreuve lorsqu'il relève le défi lancé par un mystérieux Chevalier vert. Outre son intrigue complexe et sa langue riche, il renferme de nombreux symboles et thèmes qui s'enracinent dans les cultures et folklores celtique et germanique.
La figure de la demoiselle en détresse, ou de la jeune femme persécutée, constitue un stéréotype culturel récurrent. Il s'agit d'une jeune femme menacée par un « méchant » ou un monstre et que le héros doit sauver. Elle est devenue une figure classique de la fiction, en particulier des mélodrames. Le terme de « demoiselle » (ou damoiselle) renvoie à la thématique médiévale du chevalier pour qui voler au secours d'une demoiselle en détresse constituait une part importante de ses aventures.