Le Vendredi saint est la commémoration religieuse célébrée par les chrétiens le vendredi précédant le dimanche de Pâques. Il marque le jour de la crucifixion et de la mort de Jésus-Christ. Il fait partie du triduum pascal, qui s'étend du Jeudi saint (commémoration du dernier repas du Christ avec ses apôtres) aux vêpres du dimanche de Pâques. Dans la tradition orthodoxe, il est appelé « Grand vendredi » ou « Saint et grand vendredi ».
Ce jour est férié dans un grand nombre de pays ou de régions, en Europe (Allemagne, Espagne, Portugal, Italie, Royaume-Uni, Suisse, Lettonie, ...), au Liban, en Amérique (Argentine, Canada, Chili, 12 des 50 États des États-Unis...), en Afrique (Éthiopie, Kenya, Nigeria...) et en Asie (Hong Kong, Inde, Indonésie, Macao...).
C'est également un jour férié pour les départements français de la Moselle, du Bas-Rhin, du Haut-Rhin.
Bien qu'il ne soit pas légalement férié, ce jour est généralement chômé dans les collectivités territoriales de la Martinique, de la Guadeloupe et de la Guyane.
Le Vendredi saint est la commémoration de la Passion et de la crucifixion de Jésus-Christ.
La mort du Christ et la foi en sa Résurrection sont fondamentales pour le christianisme ; ce jour est donc célébré par toutes les Églises chrétiennes. Il s'agit d'un jour de tristesse et de méditation sur la signification de cette mort.
L'Église catholique préconise de jeûner (« privation substantielle de nourriture selon l’âge et les forces de chaque chrétien ») le Vendredi saint.
Elle inclut le Vendredi saint et le Samedi saint dans le jeûne pascal, conformément à l’article 110 de Sacrosanctum Concilium. Dans l’Église latine, un jour de jeûne signifie un seul repas complet, deux petites collations étant permises le matin et le soir à condition que les deux ensemble ne correspondent pas à un repas complet. Cette règle peut être observée moins rigoureusement le Samedi saint que le Vendredi saint.
Des offices additionnels sont tenus en ce jour avec des lectures de l'Ancien et du Nouveau Testament.