La Semaine sainte est, pour les chrétiens, la semaine précédant Pâques et la dernière partie du Carême. Elle est destinée à commémorer la Passion du Christ. Le Triduum pascal de la Passion et de la Résurrection du Christ commence le jeudi soir de cette semaine et se termine le soir du dimanche de Pâques. Ces trois jours sont le sommet de l'année liturgique car c'est par sa mort que le Christ a détruit la mort et c'est en ressuscitant qu'il a restauré la vie.
Les chrétiens orthodoxes l'appellent la Grande Semaine. Les orthodoxes de Roumanie utilisent le plus souvent l'appellation Semaine des souffrances. Les offices de la semaine sainte ont la particularité de commencer par les complies et les matines et de s'achever par les vêpres (là où c'est normalement l'office de vêpres qui commence le jour liturgique).
La Semaine sainte est composée de cérémonies liturgiques qui n'ont lieu qu'une fois par an. La première d'entre elles est le dimanche des Rameaux.
dimanche des Rameaux
La Semaine sainte s'ouvre par le dimanche des Rameaux, considéré comme l'une des douze grandes fêtes de l'année liturgique. C'est un dimanche festif, car il célèbre l'entrée du Christ à Jérusalem, où il est accueilli triomphalement par le peuple tenant des palmes. Les fidèles apportent ce jour des rameaux et le prêtre les bénit. Cependant, la venue du Christ à Jérusalem marque le début de la Passion du Christ, vers laquelle il s'avance volontairement. Ce dimanche ouvre donc la Semaine sainte. Dans l'Église catholique, on y lit le récit de la Passion du Christ (1962 : Passion selon saint Matthieu ; 1969 : en alternance, saint Matthieu, saint Marc ou saint Luc).
Dans le rite byzantin, contrairement à tous les autres dimanches de Carême, on célèbre la liturgie de saint Jean Chrysostome et non celle de saint Basile. Le dimanche des Rameaux est étroitement lié au samedi qui le précède, où l'on commémore la résurrection de Lazare par le Christ.
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La couleur liturgique des vêtements liturgiques est un élément d'ordre symbolique employé dans le christianisme pour exprimer la signification spirituelle des rites et célébrations du temps liturgique. Le symbolisme de la couleur des ornements liturgiques paraît aujourd'hui plus stable que celui de la forme des vêtements sacerdotaux. L'un et l'autre ont néanmoins fait l'objet de nombreuses variations en fonction des cultures et des époques. Comme en héraldique, les couleurs liturgiques renvoient à des catégories conceptuelles.
Le Jeudi saint est le jeudi précédant Pâques. Il commémore pour les chrétiens l'institution de l'eucharistie par Jésus-Christ lors de la Cène, dernier repas pris par Jésus avec ses disciples avant son arrestation. Dans les représentations artistiques, l'apôtre Jean s'appuie sur la poitrine de Jésus (). En latin, les noms traditionnels du Jeudi saint sont dies Cenæ Domini (« jour de la Cène du Seigneur »), dies absolutionis (« jour de l'asolution des péchés »), dies indulgentiæ (« jour de l’indulgence »), dies mandati (« jour du lavement des pieds »), dies azymorum (« jour des pains sans levain ») ou consecratio chrismatis (« consécration du chrisme », propre à la liturgie catholique).
Une Passion est un mystère, forme théâtrale qui s’est développée au cours des et s, dont le sujet est la Passion du Christ. Ce genre dramatique médiéval met en scène les souffrances, la mort et la résurrection du Christ. Les représentations de Passions au devant le parvis des cathédrales sont à l'origine du théâtre que nous connaissons aujourd’hui (Georges Duby, le Temps des cathédrales). Une Passion est représentée à Oberammergau en Allemagne, dans le sud de la Bavière, tous les dix ans depuis 1633 (pendant la guerre de Trente Ans), date à laquelle il y eut une peste dans le village.