300px|vignette|Statue représentant le monstre du Loch Ness dans le musée de Drumnadrochit (Écosse)
La cryptozoologie (du grec ancien , « caché », , « animal », et , « étude », soit « étude des animaux cachés ») désigne la recherche des animaux dont l'existence ne peut pas être prouvée de manière irréfutable. Ces formes animales sont appelées cryptides. Ce domaine est majoritairement considéré comme une pseudoscience par la communauté scientifique, ses pratiquants liant inégalement leurs recherches à la méthode scientifique ou à des théories réfutées par la science.
Le terme a été inventé par le biologiste écossais Ivan T. Sanderson. Bernard Heuvelmans, docteur en sciences d'origine belge, la décrit comme . Lorsque la recherche porte sur des animaux anthropomorphes « cachés » tels que le yéti, on parle plus spécifiquement de cryptoanthropologie.
Pour le cryptozoologiste , l’étude est consacrée à la découverte de créatures qui ne sont pas officiellement reconnues et répertoriées par la science moderne. Coleman ajoute que les cryptides peuvent aussi être des créatures que l’on pensait éteintes, mais qui peuvent encore exister maintenant. En 2004, l'auteur Chad Arment, dans son manuel de cryptozoologie, Cryptozoology: Science & Speculation, et dans une tentative de rendre la cryptozoologie acceptable pour la communauté scientifique, décrit ce domaine comme n'étant pas l’étude du paranormal, et qu'elle fait partie de la même science qui a conduit à la confirmation de l’existence d’animaux réels comme l’okapi et le gorille des plaines, autrefois perçus comme des êtres fantaisistes. En 2015, Lorenzo Rossi, se présentant comme disciple de Heuvelmans, définit la cryptozoologie comme l'étude et la recherche d'animaux non encore officiellement répertoriés, mais néanmoins signalés par des témoins, et dont l'existence controversée repose sur des éléments considérés comme insuffisants par la communauté scientifique des zoologues.
Selon le Grand dictionnaire terminologique, c'est à la fois une , et une .