Concept

Kapila

Résumé
Kapila est considéré traditionnellement comme le fondateur du système philosophique Sāṃkhya, une des six écoles (Darshana) de la philosophie indienne astika. Selon certains, Kapila aurait vécu en 550 avant notre ère. Rien n'indique toutefois qu'il soit un personnage historique. Il n'est pas, cependant, l'auteur du texte principalement chargé de donner à l'école sa définition philosophique: la Samkhya Karika de Ishvarakrishna ( de notre ère). La mention la plus ancienne d'un Kapila (mot qui signifiait « couleur fauve » dans le Rigveda) se trouve dans la Shvetashvatara Upanishad. Le nom Kapila est fréquent. Vettam Mani distingue huit personnages mythiques portant ce nom dans les épopées et les Puranas. Kapila, comme le sage Kanada (fondateur mythique de la philosophie hindoue Vaisheshika) sont l'un et l'autre appelés par leurs disciples : Tirthankara, « qui fait passer le gué », titre identique aux grands maîtres omniscients du jaïnisme . Kapila est mentionné par Krishna dans la Bhagavad Gita : Cette mention est l'identification de Kapila à Vishnou/Krishna la plus ancienne. En dehors des nombreuses occurrences de Kapila comme fondateur du samkhya, Jacobsen distingue deux figures de Kapila dans le Mahabharata, l'une correspondant à l'ascétisme védique, l'autre reflétant les idéaux shramaniques. Le premier mythe raconte comment les fils de Sagara, à la recherche du cheval de l'Ashvamedha qui était perdu, retrouvèrent celui-ci. Ayant ce faisant perturbé la méditation de Kapila, il se mit en colère et les réduisit en cendres par un simple regard. Le petit-fils de Sagara, Amshumat se rendit auprès de Kapila et lui ayant demandé respectueusement, il récupéra le cheval et le sacrifice put être achevé. Son petit fils, Bhagiratha, accomplit des austérités dans l'Himalaya, afin que la déesse Ganga (le gange) descende sur terre et purifie les cendres des 60000 fils de Sagara, permettant ainsi à ceux-ci d'aller au ciel. Dans le second mythe, un sage nommé Kapila s'émeut pour une vache devant être sacrifiée selon les rites védiques, qualifiant ceux-ci de cruels.
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