Le képi est un couvre-chef d'origine militaire porté dans les forces armées ou dans certains métiers civils.
Il n'est généralement porté que par les hommes, le calot ou autre chapeau est préféré pour les femmes.
Le mot « képi » est emprunté à l'alémanique Käppi. C'est un diminutif de l'allemand Kappe, « chapeau », lui-même emprunté () au latin cappa « manteau à capuchon » d'où découlent également « cape », « kippa », « chape », etc..
L'artisan qui fait des képis est appelé képissier.
Le képi, inspiré de la « casquette d'Afrique », apparaît pour la première fois sous ce nom au Premier Empire dans l'Inventaire du général Lassale (1809). Il n'est cependant introduit dans l'armée française qu'à partir de 1861 où il remplace le shako. En raison de sa forte présence en France, le képi est considéré à l'international comme un élément de tenue militaire français.
vignette|Képi de commissaire de police avec un bandeau brodé d'un rang de feuilles et de glands de chêne en argent, et un triple nœud hongrois sur le calot.
L'extérieur se compose d'un bandeau en bandoleum de de haut recouvert de tissu (ou drap de distinction) ou de velours, cousu à l'arrière. Ce tour du képi est recouvert d'un turban lui aussi en drap de distinction sur lequel sont cousues une ou plusieurs soutaches selon le grade.
Le dessus du képi s'appelle « calot » chez les militaires ou « fond chez les sapeurs pompiers civils (également en drap de distinction). Il porte un « nœud hongrois » pour les officiers (brodé de trois soutaches pour les officiers généraux et supérieurs, de deux pour les capitaines et d'un pour les lieutenants et sous-officiers). Quatre montants en soutache sont cousus au centre devant, à l'arrière et sur les côtés du képi à hauteur du turban à partir du grade d'adjudant.
Sur le devant du bandeau est fixée une visière en vinyle noir. Une fausse jugulaire de de haut, noire pour le personnel du rang ou aux couleurs de l'arme (dorée ou argentée), est fixée sur le bandeau juste au-dessus de la jugulaire par deux boutons d'arme à tige de .
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L'Armée de terre est l'une des composantes des Forces armées françaises. Comme les autres composantes (la Marine nationale, l'Armée de l'air et de l'espace, la Gendarmerie nationale et les services de soutien interarmées), elle est placée sous la responsabilité du Gouvernement. La préparation opérationnelle des unités de l'Armée de terre est placée sous l'autorité du chef d'état-major de l'Armée de terre (CEMAT), qui est le général d'armée Pierre Schill depuis le .
Full dress uniform, also known as a ceremonial dress uniform or parade dress uniform, is the most formal type of uniforms used by military, police, fire and other public uniformed services for official parades, ceremonies, and receptions, including private ones such as marriages and funerals. Full dress uniforms typically include full-size orders and medals insignia. Styles tend to trace back to uniforms used during the 19th century, although the 20th century saw the adoption of mess dress-styled full-dress uniforms.
Les spahis sont à l'origine un corps de cavalerie traditionnel du dey d'Alger. Corps de prestige, il est ensuite, après la conquête de l'Algérie par la France, intégré à l'Armée d'Afrique qui dépendait de l’armée de terre française. Ils sont dirigés par le chaouch et participent à la « pacification » du territoire auprès des bureaux arabes (bureaux de cercle ou bureaux de subdivision). Le modèle des corps de cavalerie spahis inspire ensuite celui d'autres corps en France métropolitaine et dans d'autres pays anciennement protectorats ou possessions françaises (Tunisie, Maroc, Sénégal, etc.