vignette|redresse=1.7|Les filaments mycéliens d'amanite viennent s'agglomérer autour d'un réseau de radicelles pour former un manchon mycélien, appelé manteau fongique. Le manchon de cette ectomycorhize développe vers l'extérieur un réseau constitué d'hyphes, de cordons mycéliens et de rhizomorphes qui explorent le sol jusqu'à plusieurs centimètres de la racine et prélèvent l'eau et les éléments minéraux en accroissant la surface d'échange avec le substrat. La mycorhization modifie la structure de ces racines et la morphologie générale du système racinaire, le champignon provoquant la disparition progressive des poils absorbants et l'hypertrophie des cellules corticales des radicelles.
vignette|redresse=1.7|Rôle évolutif et écologique majeur des mycorhizes dans le processus de biométéorisation.
vignette|redresse=1.7|Diagramme représentant les flux de matière chez les mycorhizes.
Une mycorhize (du grec ancien : , « champignon » et rhiza, « racine », terme introduit en 1885 par le botaniste Albert Bernhard Frank) est le résultat de l'association symbiotique, appelée mycorhization, entre des champignons et les racines des plantes. La mycorhize est une composante majeure de l'édaphon et de la rhizosphère.
Dans cette association généralement non spécifique, les spores d'un champignon mycorhizien ou mycorhizogène (du grec myco, rhiza et génos, « engendrer », littéralement qui donne naissance à une mycorhize) sont disséminées par le vent (anémochorie), par la pluie (hydrochorie), ou par les déjections d'animaux (endozoochorie), germent, et donnent les hyphes du mycélium qui colonisent les racines d’une plante. Ces hyphes radiculaires se distinguent des hyphes extraradiculaires qui se développent également à l'extérieur de la racine sur plusieurs centimètres, explorant le sol alentour du système racinaire de la plante hôte. Ce que l'on appelle couramment champignon, que l'on cueille avec son pied et chapeau, n'est que la « fructification » du mycélium, le sporophore, où se déroule la reproduction sexuée.
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vignette|La présence de sporophores en console du Polypore amadouvier sur le volis et la chandelle d'un hêtre montre que ce dernier a été attaqué par ce champignon nécrotrophe lignicole à l'origine de la pourriture blanche qui creuse le cœur de l'arbre qu'il parasite en le faisant mourir d'épuisement. La poursuite du développement de ce macromycète sur le volis entraîne une modification rapide de l'orientation de la « fructification » en croissance, afin de pouvoir projeter les spores fongiques dans les conditions optimales.
Les épiphytes sont des organismes (plantes, champignons lichénisés, algues, bactéries) qui poussent en se servant d'autres plantes comme support (corticole, épiphylle, etc). Il ne s'agit pas de parasites car les organismes impliqués dans cette épibiose ne prélèvent rien au détriment de leur hôte. Les épiphytes sont des organismes autotrophes photosynthétiques ; ils sont capables d'absorber l'humidité de l'air et trouvent les sels minéraux, partiellement dans l'humus qui peut se former à la base des branches, et pour une autre partie dans les particules et gaz, absorbés ou solubilisés dans l'eau de la pluie et des rosées.
vignette|Le sol recèle un trésor vivant insoupçonné qui représente 50 % de la biodiversité spécifique sur la terre. En région tempérée, chaque mètre carré (sur de profondeur) abrite en moyenne animales (dont un millier d'espèces d'invertébrés constitués de près de 50 % d'acariens) comprenant, en les distinguant par leur taille, la microfaune, la mésofaune et la macrofaune. Une cuillère à café de sol, soit environ un gramme, héberge en moyenne 100 arthropodes, à , des millions de protozoaires et près d'un milliard de cellules bactériennes, issues de plus de 1 million d'espèces.
Forest soils harbor hyper-diverse microbial communities which fundamentally regulate carbon and nutrient cycling across the globe. Directly testing hypotheses on how microbiome diversity is linked to forest carbon storage has been difficult, due to a lack ...
Nature Portfolio2024
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Diverse bacteria can colonize the animal gut using dietary nutrients or by engaging in microbial crossfeeding interactions. Less is known about the role of host-derived nutrients in enabling gut bacterial colonization. Here we examined metabolic interactio ...
Berlin2024
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Medusae of the widely distributed upside-down jellyfish Cassiopea release autonomous, mobile stinging structures. These so-called cassiosomes play a role in predator defense and prey capture, and are major contributors to “contactless” stinging incidents i ...