Résumé
vignette|Artus Quellinus (1609-1668), Apollon et Python. Collection Fondation Roi Baudouin. Apollon (en grec ancien , en latin Apollo) est le dieu grec des arts, du chant, de la musique, de la beauté masculine, de la poésie et de la lumière. Il est conducteur des neuf muses. Apollon est également le dieu des purifications et de la guérison, mais peut apporter la peste par son arc ; enfin, c'est l'un des principaux dieux capables de divination, consulté, entre autres, à Delphes, où ses oracles étaient rendus par la Pythie de Delphes. Il a aussi été honoré par les Romains, qui l'ont adopté très rapidement sans changer son nom. Dès le , ils l'adoptèrent pour ses pouvoirs guérisseurs et lui élevèrent des temples. Il est fréquemment représenté avec son arc et ses flèches, ou encore avec une cithare, voire une lyre : on le qualifie alors de « citharède ». Il est également appelé « musagète » (« celui qui conduit les muses »). Le surnom de « Loxias », « l'Oblique », lui est attribué à cause de l'ambiguïté de ses oracles. Apollon devient au Moyen Âge puis à l'époque moderne un dieu solaire, patron de la musique et des arts. Au , et en particulier dans La Naissance de la tragédie de Friedrich Nietzsche, il symbolise la raison, la clarté et l'ordre, considérés comme caractéristiques de l'« esprit grec », par opposition à la démesure et à l'enthousiasme dionysiaques. Ainsi, on a pu écrire de lui qu'il est « le plus grec de tous les dieux » et qu'« aucun autre dieu n'a joué un rôle comparable dans le développement du mode de vie grec ». Il reste l'un des dieux auquel l'on a élevé le plus de temples et consacré le plus de cultes. Apollon (grec attique, ionien et homérique : Ἀπόλλων, Apollōn, au génitif, Ἀπόλλωνος, Apollōnos ; dorien : Ἀπέλλων, Apellōn ; arcadochypriote : Ἀπείλων, Apeilōn ; éolien : Ἄπλουν, Aploun ; latin : Apollō) L'étymologie du nom est incertaine. L'orthographe Ἀπόλλων avait presque remplacé toutes les autres formes au début de l'ère commune, mais la forme dorienne, Apellon (Ἀπέλλων), est plus archaïque, car dérivée d'une précédente *Ἀπέλϳων.
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