L'eschatologie chrétienne est une composante de la théologie chrétienne qui étudie les croyances religieuses concernant les fins dernières. Apparu au dans la langue théologique et universitaire, le terme « eschatologie » désigne ce qui traite des choses dernières : d'abord la mort, puis par extension les événements derniers et tout ce qui les concerne, notamment la « fin du monde ».
Le mot eschatologie (du ἔσχατος / eskhatos, « dernier », et , logos, « discours ») désigne la doctrine constituée par l'histoire ou la recherche des fins dernières de l’homme ou du monde.
Bien que l'eschatologie soit formellement une division assez récente de la théologie chrétienne, la question de la "fin des temps" a toujours été importante dans la foi chrétienne:
Épître aux Romains 8, 19-25 :
Car la création attend avec impatience la manifestation des fils de Dieu.
Assujettie à la vanité, non de son gré, mais par la volonté de celui qui l'y a soumise,
elle garde l'espoir qu'elle aussi, la création, sera affranchie de l'esclavage de la corruption pour participer à la liberté glorieuse des enfants de Dieu.
Nous savons en effet que maintenant encore, la création tout entière gémit et souffre les douleurs de l'enfantement.
Pas elle seulement. Nous aussi, possédant les prémices de l'Esprit, nous gémissons en nous-mêmes dans l'attente de notre adoption, c’est-à-dire de la rédemption de notre corps.
Car c'est en espérance que nous avons été sauvés. Or voir ce qu'on espère, ce n'est plus l'espérer, et ce que l'on voit, qu'aurait-on à l’espérer ?
Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l'attendons avec patience.
Lorsqu'on a commencé à utiliser couramment le mot eschatologie, les traités, les manuels et les dictionnaires qui l'utilisaient indiquaient que les protestants admettent quatre escata, quatre choses dernières (la mort, le jugement, le ciel et l'enfer) alors que les catholiques ajoutaient à cette liste un cinquième élément: le purgatoire.