Concept

Cabaret

Résumé
Au sens premier, un cabaret est un lieu de consommation de boisson où l'on pouvait également manger. Désormais, un cabaret est un établissement permettant de consommer de la nourriture et des boissons tout en regardant un spectacle. Étymologiquement, l'opinion communément répandue adopte « cabaret » ou « cabret » (terme d’origine picarde, signifiant « petite chambre » ou « établissement où l’on sert des boissons »). Néanmoins il semble que ce mot qui apparait en langue d'oïl, au , comme un terme wallon doit sa racine à ce que Jean Deny, appuyé par Antoine-Isaac Silvestre de Sacy, appelle le prototype arabe kharabat (« خربات ») signifiant en turc, persan et pachto « cabaret », « lieu de prostitution » et « débit de boissons alcooliques ou taverne». Khammarât « خمارات », autre racine arabe signifiant « taverne », est également proposée par Antoine-Paulin Pihan. Jusqu'au , un cabaret était un logis, où l'on donnait à boire et à manger, devant lequel était souvent pendu une enseigne comportant un bouchon de lierre. À Paris, il y avait trois sortes de cabarets : les cabarets qui vendent au détail, à pot et à pinte (on y boit seulement), les cabarets qui vendent à pot et assiette (on y boit et on y mange), les cabarets qui donnent à manger, à boire et logent et qu'on appelle auberges. Pour être reçu cabaretier, à Paris, il fallait avoir une lettre des Maîtres et Gardes de l'Hôtel-de-Ville et du Procureur du Roi. Les officiers de police veillaient à ce que les cabaretiers ne donnent pas à boire les dimanches et fêtes pendant l'« office divin ». Ils devaient en outre ne pas ouvrir à Pâques, à la Pentecôte, à la Notre-Dame d'août, à la Toussaint et à Noël, à l'exception des cabaretiers à pot et à pinte qui pouvaient rester ouverts. En France pendant la Belle Époque, on assiste à la création de cafés-concerts qui permettent d'abolir, pour un temps, les barrières sociales. Les prix étant bas, on y rencontre des riches comme des ouvriers. vignette| Un bar aux Folies Bergère, Manet. vignette|Toulouse-Lautrec, Au Moulin-Rouge, (1892).
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