Concept

Putsch des généraux

Résumé
Le putsch des généraux du , également appelé putsch d'Alger, est une tentative de coup d'État, fomentée par une partie des militaires de carrière de l'armée française en Algérie, et conduite par quatre généraux cinq étoiles (Maurice Challe, Edmond Jouhaud, Raoul Salan et André Zeller). Ils déclenchent cette opération en réaction à la politique choisie par le président de la République, Charles de Gaulle, et son gouvernement, qu'ils considèrent comme une politique d'abandon de l'Algérie française. Pour sa part, le général Jacques Massu reste à l'écart après s'être vu proposer le rôle de chef. D'autres généraux participent au putsch, de sorte qu'il est impropre de parler uniquement de « quatre généraux putschistes ». On peut citer par exemple les généraux Paul Gardy et Jacques Faure, même s'ils n'ont pas le même prestige que les quatre généraux d'armée. Le , par un référendum sur l'autodétermination en Algérie organisé en métropole et en Algérie, les électeurs se prononcent à près de 75 % en faveur de l'autodétermination. Des négociations secrètes sont alors ouvertes entre le gouvernement français de Michel Debré et le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) lié au FLN. Une partie des cadres de l'armée, après avoir mené sept années de combats sous la direction de plusieurs gouvernements depuis le début de la guerre d'Algérie estime être proche de la victoire sur le plan militaire et se sent trahie par le général de Gaulle et son projet d'Algérie algérienne et veut s'opposer par un coup de force aux projets d'indépendance de l'Algérie. Trois des quatre généraux putschistes sont en poste en Algérie au moment du putsch d'Alger du 13 mai 1958 qui conduit le général de Gaulle au pouvoir. Les slogans d'alors sont . Partisans de l'Algérie française, leurs attitudes divergent après mais ils se retrouvent à l'annonce de l'ouverture des pourparlers avec le FLN et le GPRA alors que l'armée progresse et se sent proche d'une victoire. Le général Challe remplace le général Salan en au poste de commandant supérieur Interarmées de l'Algérie à la suite des évènements de mai 1958.
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