Qi gongdroite|vignette|Qi Gong en caractères chinois. droite|vignette|Démonstration de qi gong par le Hu Yuen Xian à Barcelone. droite|vignette|Les pratiquants de Qigong aux journées mondiales de Tai Chi et de Qigong à Manhattan. Le qi gong, qigong, chi gong ou chi kung () est une gymnastique traditionnelle chinoise et une pratique de la respiration fondée sur la connaissance et la maîtrise du souffle et qui associe mouvements lents, exercices respiratoires et concentration.
Liuhe bafaLe liuhe bafa (六合八法 les 8 lois de l'univers) est un art martial chinois interne (nei jia). Boxe des « six unions et des huit méthodes », sa date de création reste incertaine : on la place aux environs du On attribue sa création à un ermite taoïste du nom de Chen Po Tuan. Anciennement nommée « boxe de l'eau », cette technique reprend la fluidité, le flux et le reflux de l'eau par l'intermédiaire de mouvements des hanches conduisant les déplacements, les esquives, les parades et les coups.
Tui shouLe tuishou (), souvent traduit en poussée des mains, est un exercice à deux prisé par les pratiquants de taijiquan. Il est le complément indispensable à l'apprentissage des enchaînements à mains nues et prépare également au combat sans règles. L'un des principaux objectifs du tuishou est de développer « l'écoute » entre partenaires (ting jing), de comprendre les forces que chacun exerce (dong jing), et de les transformer à son propre avantage (hua jing).
Zhan zhuangquan Zhan zhuang (, appellation du nord de la Chine, également appelé zhuo ma () dans les arts martiaux du Sud, parfois traduit en « posture de l'arbre », est une posture statique utilisée en qi gong, (exercices de santé de la médecine traditionnelle chinoise - kiko en japonais), et notamment comme méthode d’entraînement de nombreux arts martiaux chinois. Elle permet de développer l'efficacité des mouvements, la concentration, la perfection de l'alignement structurel et la force.
Tai-chi-chuanthumb|Taijitu . Le tai-chi-chuan ou tai chi ou taiji quan (, également prononcé en japonais taikyoku ken) est un art martial chinois dit « interne » (neijia) souvent réduit à une gymnastique de santé. Il peut aussi comporter une dimension spirituelle. Il a pour objet le travail de l'énergie appelée chi. thumb|Démonstration de tai-chi-chuan. Les origines du tai-chi-chuan sont encore mal connues et sources de nombreuses controverses. Pour mieux marquer son origine, il convient d'abord de le distinguer d'autres pratiques corporelles chinoises plus anciennes liées ou non au taoïsme.
Art martial interneLes arts martiaux internes également appelés arts du poing interne ou neijia quan (du chinois 内家拳 nèijiā quán) sont une catégorie rassemblant différents styles d'arts martiaux chinois ou asiatiques, focalisés sur les aspects mentaux, spirituels et l'énergie (qi), et se définissant par opposition aux arts martiaux dits « externes ». Cette distinction remonte au mais a surtout été popularisée dans les années 1915-1928 lors de l'organisation de compétitions martiales.
Xingyi quanLe xingyi quan ou xing yi quan ou boxe xingyi ou hsing i ch'uan () est un art martial chinois interne inspiré par la philosophie taoïste. Le xingyi quan se caractérise par des mouvements explosifs percutants liés à des déplacements linéaires ou en zigzag (esquive). Les caractères chinois 形意拳 se traduisent par « poing de la forme/intention », souvent traduit « poing de la forme et de l'intention » 形 xing : forme | corps, silhouette | paraître | comparer 意 yi : sens | intention, désir 拳 quan : poing, boxe Le xingyi quan se divise en trois grandes branches régionales : le Xingyi quan du Shanxi, dit orthodoxe, le xingyi quan du Henan ou xinyi liuhe quan (心意六和拳 boxe du cœur des six harmonies) et le xingyi quan du Hebei.