Jean Leclant, né à Paris le et mort à Paris le , est un orientaliste et égyptologue français. Spécialiste de l'histoire et la civilisation pharaonique, en particulier la , il a aussi consacré ses travaux à la civilisation méroïtique, à l'histoire religieuse, et à l'histoire de l’art, en iconographie et ethnographie. vignette|Funérailles de Jean Leclant le à l'église de Saint-Germain-des-Prés. Entré à l'École normale supérieure en 1940, il est agrégé de géographie en 1945. De 1946 à 1948, il est attaché de recherche au Centre national de la recherche scientifique et chargé de mission auprès des musées nationaux. Membre de l’Institut français d'archéologie orientale du Caire (1948-1952), il est chargé de la création du Service des antiquités de l’Éthiopie (1952). En 1953, il est élève diplômé de l’École pratique des hautes études, . De 1953 à 1963, il est chargé de cours, puis professeur en 1955, à l’université de Strasbourg, où il devient la même année docteur ès lettres. De 1963 à 1979, il est professeur d’égyptologie à la Sorbonne et de 1964 à 1990, directeur d’études à l’École pratique des hautes études, . De 1979 à 1990, il est professeur, puis professeur émérite d’égyptologie au Collège de France et à partir de 1992, conservateur de la Villa Kérylos. Il est aussi directeur de la Mission des experts archéologues en Éthiopie (1952-1956), de la Mission archéologique française de Saqqarah (depuis 1963) et de la Mission archéologique française au Soudan (Soleb, 1960-1978 ; Sedeinga, depuis 1979). Dans ce cadre il a effectué de nombreuses fouilles en Égypte : à Karnak, Saqqarah et Tanis ; au Soudan : à Soleb et Sedeinga ; en Éthiopie : à Axoum. Membre de l'Institut d'Égypte, de la Société nationale des antiquaires de France, de la Society for Nubian Studies, de l’Istituto Italiano per il Medio ed Estremo Oriente, du Deutsches archäologisches Institut et de l’Österreichische Gesellschaft für Archäologie. Il est président de la Société française d'égyptologie, du Centre français des études éthiopiennes et de la Société des Africanistes.