Le coton-tige, ou bâtonnet ouaté, est un bâtonnet garni à chaque extrémité d'une petite boule de coton. . et est entré dans les mœurs au . Malgré une communication accrue de la part de ses fabricants sur les boîtes et des ORL sur les différents problèmes engendrés par le nettoyage des oreilles avec le coton-tige (bouchons, irritation du conduit auditif, otite...), il est toujours perçu comme tel et crée encore de nombreux troubles auditifs. Le terme coton-tige est un nom déposé. L'Académie française et l'Office québécois de la langue française considèrent cependant qu'il est si répandu qu’il est devenu un véritable nom commun et doit donc perdre la majuscule et prendre la marque du pluriel : un coton-tige, des cotons-tiges. Certains dictionnaires, comme le Larousse, préfèrent cependant l'écrire avec deux majuscules : un Coton-Tige. thumb|Cérumen au bout d'un coton-tige (il est recommandé de ne pas utiliser le coton-tige dans le conduit auditif). Son inventeur serait Harold De Coninck, qui le , envoie à l'Académie des sciences de Paris un pli cacheté (enregistré sous le ) intitulé Invention du nettoyeur hygiénique pour oreilles. Cet inventeur résidant en Algérie a déposé d'autres brevets d'invention et appartient à la famille d'armateurs et de négociants De Coninck. Alors qu'en 1923, Leo Gerstenzang voit sa femme coller du coton sur un cure-dent pour nettoyer les oreilles de leur bébé, il eut l'idée de créer un cure-dent pratique, le tampon de coton (Baby Gays), puis sa propre compagnie, la Infant Novelty Company. En 1926, il en changea le nom pour Q-Tip Baby Gays et finit par le nommer Q-tip. Ce dernier terme est largement utilisé en Suisse romande par antonomase. Le cure-oreille, sous différentes formes, est connu depuis l'Antiquité. Au Moyen Âge, on le nommait « escurette ». Ces bâtonnets servent à débarrasser l'oreille de l'excès de cérumen qu'elle sécrète mais ont tendance à le repousser vers le conduit auditif.