Le Parabellum est un calibre de cartouche destinée aux pistolets semi-automatiques. C'est à ce jour le calibre d'arme de poing le plus largement répandu au monde, notamment comme munition d'arme de poing standard de l'OTAN. Sa dénomination métrique est . Il est souvent abrégé en Para. Aux États-Unis, depuis l'importation du pistolet Parabellum sous le nom Luger par la firme Stoeger (c'est Georg Luger qui a créé le Parabellum par amélioration du Borchardt - le Parabellum a été adopté par la marine de guerre allemande sous l'appellation P04, puis par la Suisse comme P06, puis par l'armée de terre allemande sous l'appellation P08, que les américains n'appellent que Luger P08) il n'est appelé que Luger, et cette appellation est maintenant appliquée par des fabricants européens comme Sellier et Bellot, pour séduire le public américain, gros amateur de cette cartouche.
Le Luger Parabellum s'inspire du Borchardt C-93 et de sa munition 7,65 × 25 mm Borchardt, que Georg Luger adapte et raccourcit en 7,65 × 21 mm Parabellum. Cette munition sera la base pour une version d'un calibre supérieur et plus puissante, conçue pour fonctionner avec le futur Luger P08. La munition est prête en 1902. Luger la proposera au British Small Arms Committee, ainsi qu'à l'US army en 1903. En 1904, la Kaiserliche Marine l'adopte, suivie en 1908 par la Deutsches Heer, en conjonction avec le Luger P08. Cette cartouche est adoptée notamment par la Belgique, dans le pistolet GP35, fabriqué au Canada avant et pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce pistolet étant envoyé aussi en Grande-Bretagne, sa munition sert de base pour la conception du pistolet mitrailleur Sten britannique, puis ses adaptations Austen et Owen en Australie. La popularité de la munition s’accroît après la guerre, reprise par de nombreuses armes automatiques ou semi-automatiques, de poing ou d'épaule. Le est notamment la munition d'arme de poing standard de l'OTAN, et est utilisée à ce titre par toutes les armées européennes, ainsi que par les États-Unis depuis 1985.