vignette|350px|Mouvements d'expansion japonais dans le Pacifique et en Asie du Sud-Est après l'abandon du (invasion de l'Extrême-orient soviétique).
La doctrine d'expansion vers le Sud (南進論, Nanshin-ron) est une doctrine politique de l'empire du Japon qui pose que l'Asie du Sud-Est et les îles du Pacifiques appartiennent à la sphère d'influence du Japon et que la valeur potentielle pour l'empire japonais de l'expansion économique et territoriale dans ces domaines est plus important qu'ailleurs.
Cette doctrine politique est diamétralement opposée à celle du hokushin-ron (doctrine d'expansion vers le Nord) (北進論) largement soutenue par l'armée impériale japonaise qui partage la même vision idéologique sauf en ce qui concerne la Mandchourie et la Sibérie. Après les revers militaires de Nomonhan sur le front de Mongolie, la seconde guerre sino-japonaise et les attitudes occidentales négatives à l'égard des tendances expansionnistes japonaises, la doctrine d'extension au Sud est remplacée afin de procurer des ressources coloniales en Asie du Sud-Est et de neutraliser la menace posée par les forces militaires occidentales dans le Pacifique.
La « doctrine d'expansion vers le Sud » est d'abord vaguement définie. Elle apparaît peut-être au cours des dernières années de l'époque d'Edo lorsque les dirigeants de la restauration de Meiji décident que le Japon doit poursuivre une politique impérialiste dans une dynamique d'émulation des nations européennes afin d'atteindre l'égalité de statut avec l'Occident. Comme les puissances européennes revendiquent des territoires toujours plus proches des îles japonaises, la « doctrine d'expansion vers le Sud » occupe une place de plus en plus importante dans la politique et la diplomatie japonaises du début du ère Meiji.
Dans sa phase initiale, la « doctrine d'expansion vers le Sud » est principalement orientée sur l'Asie du Sud-Est. La grande majorité des émigrants japonais en Asie du Sud-Est au cours de l'ère Meiji sont des prostituées (Karayuki-san) qui travaillent dans des maisons closes en Malaisie britannique, à Singapour, aux Philippines, dans les Indes orientales néerlandaises et en Indochine française.
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vignette|Billet de banque japonais de 10 sens d'avant-guerre représentant le monument au Hakkō ichiu érigé à Miyazaki. est un slogan politique de l'empire du Japon utilisé de la guerre sino-japonaise (1937-1945) à la Seconde Guerre mondiale et popularisé dans un discours du Premier ministre du Japon Fumimaro Konoe le . Le terme hakkō ichiu est inventé au début du par l'activiste et nationaliste Tanaka Chigaku de la secte bouddhiste Nichiren qui le façonne à partir de fragments d'une déclaration attribuée par la chronique Nihon shoki au légendaire premier empereur du Japon Jinmu à l'époque de son ascension.
La seconde guerre sino-japonaise est un conflit militaire qui dura de 1937 à 1945, et débuta à la suite de l'invasion de la partie orientale de la Chine par l'Armée impériale japonaise. Six ans après l'invasion de la Mandchourie, l'empire du Japon poursuivait sa politique expansionniste en Chine. Optimistes sur leurs chances de terminer rapidement le conflit, les Japonais allèrent jusqu'à envisager, dans les premières semaines, de gagner la guerre en trois mois : malgré les victoires initiales du Japon, la guerre dura huit ans, l'empire se trouvant contraint de gérer un territoire très vaste et non stabilisé.