thumb|Thallograptus sphaericola.
Les graptolites (Graptolithina) sont une classe d'animaux vivant en colonies (de trois à plusieurs milliers d'individus) et rattachés à l'embranchement des Hemichordata. Ils ont été découverts dans les couches géologiques du Cambrien supérieur jusqu'au Dinantien (Carbonifère inférieur). Leur apparition dès le Cambrien moyen est possible, selon la classification exacte d'un genre de graptolite probable, Chaunograptus.
Ressemblant à des polypes de coraux composés de tubes enroulés et dentelés, ces animaux coloniaux sont réunis autour d'une tige principale sur laquelle sont fixées de petites alvéoles où vit chaque spécimen.
Animaux ayant évolué rapidement et retrouvés dans le monde entier, ils forment d'excellents fossiles stratigraphiques très utilisés pour la datation des couches d'une grande partie du Paléozoïque, ayant notamment permis une analyse très fine des assises siluriennes. Leur étude détaillée a été initiée par Charles Lapworth (1842-1920), qui a démontré leur intérêt en tant qu'index géologique. Les géologues continuent de l'utiliser comme marqueur paléoécologique et paléobiogéographique.
Considéré comme un groupe éteint depuis 300 millions d’années, des chercheurs ont toutefois découvert des organismes très semblables, en 1989 en Nouvelle-Calédonie près de l'île de Lifou. Ils sont attribués aux Graptolites (Cephalodiscus graptolitoides) en 1993 par le Professeur Dilly.
Les colonies de graptolites, appelées rhabdosomes, sont constituées à partir d'un individu initial appelé sicule (ou sicula). Un stolon chitinisé constitue l'axe central de la colonie ; il possède un nombre variable de branches, les stypes. Le stolon comporte une série de thèques, petites loges latérales où vivent les individus constituant la colonie. Leur taille va de à de longueur.
Certains graptolites vivent à la surface des océans (forme planctonique fixée à un corps flottant ou libres), dérivant au gré des courants, d'autres munis d'un appareil de fixation (forme benthique, la plupart des Dendroïdes) sont rattachés à des algues par de fins filaments ou au fond des mers par des sortes de racines.
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L'extinction du Dévonien est l'une des cinq extinctions massives de la vie animale et végétale enregistrées au cours de l'histoire de la vie sur Terre. Elle se situe entre environ , avec trois épisodes principaux placés au sommet des trois étages géologiques du sommet du système Dévonien. Cette extinction aboutit à la disparition de 19 % des familles et de des genres d'animaux marins et une estimation de 75 % au niveau des espèces.
La biostratigraphie est l'étude de la répartition des espèces fossiles dans les strates sédimentaires et donc dans les temps géologiques. Par des études paléontologiques, elle se donne pour objectif l'établissement d'une chronologie relative. La biostratigraphie intervient par ailleurs comme support de corrélation pour la plupart des autres disciplines des sciences de la Terre. La biostratigraphie utilise des fossiles stratigraphiques pour établir des biozones, une unité fondamentale définie à partir de l'extension d'un ou de plusieurs taxons (a priori, des espèces).
Les plantes (Plantae) sont des organismes photosynthétiques et autotrophes, caractérisés par des cellules végétales. Elles forment l'un des règnes des Eukaryota. Ce règne est un groupe monophylétique comprenant les plantes terrestres. La science des plantes est la botanique, qui dans son acception classique étudie aussi les algues et les cyanobactéries (qui n'appartiennent pas au règne des Plantae). L'ancien « règne végétal » n'existe plus dans les classifications modernes (cladistes ou évolutionnistes).