Le génocide culturel des Ouïghours est une incrimination d'ethnocide portée par des exilés ouïghours, des ONG internationales ainsi que plusieurs États à l'encontre du gouvernement de la république populaire de Chine, qui mène, depuis le début des années 2010, une politique répressive contre les Ouïghours, un peuple musulman et turcophone du Xinjiang, région autonome du Nord-Ouest de la Chine. Le gouvernement chinois prétexte un « processus de rééducation » afin de garantir la sécurité dans le Xinjiang, après les émeutes de juillet 2009. Human Rights Watch ainsi que de plus en plus de médias dénoncent des violations systématiques des droits de l'homme.
Le gouvernement fédéral des États-Unis, les parlements du Royaume-Uni, de la France, du Canada et de plusieurs autres pays adoptent des résolutions déclarant leur reconnaissance de la qualification de génocide.
vignette|Drapeau de la Seconde République du Turkestan oriental.
La Seconde République du Turkestan oriental est un État créé au sein de la République de Chine (1912-1949), pendant la guerre civile chinoise (1927-1950), le , sur une partie du Nord du Xinjiang, composé principalement de Ouïghours, Kazakhs et Mongols dzoungars. La République populaire de Chine annexe le Turkestan oriental en 1949 au cours de l'Intervention militaire chinoise au Xinjiang ; une guerre qui opposa, à la fin de la guerre civile chinoise, la république populaire de Chine à la république de Chine et le Turkestan oriental. La rébellion kazakhe perdurera jusqu'en 1954.
vignette|Région autonome du Xinjiang.|alt=Carte de la Chine (en jaune), des pays voisins (en gris) et du Xinjiang (en rouge, en haut et à gauche). Une étendue d'eau, à droite.
Au début des années 1950, les dirigeants chinois conçoivent alors leur pays comme une nation pluriéthnique, dans laquelle les minorités nationales sont autorisées à préserver et entretenir leurs particularismes sous le contrôle de l'État.