L'eau douce est une eau dont la salinité est très faible ou inexistante, par opposition à l'eau de mer et à l'eau saumâtre. C'est l'eau de pluie, l'eau des rivières, des lacs, des nappes phréatiques, des glaciers, des tourbières Sa très faible salinité permet sa consommation. C'est un critère de potabilité essentiel. Une eau douce contient généralement moins d'un gramme de matières solides dissoutes (comme les sels, métaux et éléments nutritifs) par litre. À titre de comparaison, l'eau de mer en contient plus de trente et le sérum physiologique en contient /litre (0,9 %).
L'eau douce peut être définie comme une eau qui contient moins de de sels dissouts.
D'autres sources proposent des limites de salinité plus élevées, par exemple ou .
Les eaux contenant plus de sel sont dites saumâtres puis salées.
Le rapport de l'eau de mer à l'eau douce sur Terre est d'environ 40 à 1. L'eau douce représente 2,5 % de l'eau sur terre :
environ 69 % de l'eau douce terrestre est stockée sous forme de glace ou de neige ;
environ 30 % de l'eau douce terrestre est stockée dans les aquifères ;
pour le petit 1 % restant, sous forme d'eau de surface liquide, qui est répartie :
à 87 % dans les lacs, principalement :120px|droite|Panorama du lac au cap Bourkhan.
les Grands Lacs d'Afrique qui contiennent environ 28 % de l’eau douce libre de surface du monde,
le lac Baïkal qui en contient environ 22 %,
les grands lacs d'Amérique du Nord qui en contiennent environ 21 % ( d'eau douce), ce qui représente 84 % de l'eau douce de surface de l'Amérique du Nord,
à 11 % dans les marais,
à 2 % dans les cours d'eau du monde, qui compte environ d'eau douce.
La disponibilité de l’eau douce dans un pays est déterminée par les conditions climatiques, la géomorphologie, l’utilisation des sols et les eaux transfrontalières.
La quantité maximale théorique d'eau effectivement disponible est un indice de disponibilité d'eau douce de la FAO.
Selon Eurostat, les ressources en eau correspondent à l’eau disponible pour être utilisée sur un territoire donné et incluent les eaux de surface (à savoir les baies côtières, les lacs, les fleuves et les cours d’eau) et les eaux souterraines.