Résumé
L’Archéen est un éon de l’échelle des temps géologiques, subdivisé en quatre ères. Il suit l’Hadéen et précède le Protérozoïque, tous trois étant regroupés sous le vocable de Précambrien (les 86 premiers pour cent de l’existence de la Terre). Son origine, traditionnellement placée à , est aujourd'hui fixée à par la Commission internationale de stratigraphie. L’Archéen commence en fait avec l’apparition certaine de la vie sur Terre : ce point de départ étant imprécis et faisant l’objet de nombreuses recherches par les spécialistes des origines de la vie, le début de l’Archéen restera sans doute une convention encore quelque temps. Le mot vient du grec ancien Ἀρχή (Arkhē), signifiant « commencement, origine ». Les bornes des ères de l’Archéen, à l’exception de sa base, sont définies non pas par des stratotypes mais par des bornes chronologiques absolues. L’Archéen se décompose en quatre ères : l’Éoarchéen (de -4000 à -3600 Ma) : apparition supposée de microorganismes ; le Paléoarchéen (de -3600 à -3200 Ma) : la plus ancienne forme de vie connue (bactérie de d’âge) remonte à cette ère (voir Histoire évolutive du vivant); le Mésoarchéen (de -3200 à -2800 Ma) : existence avérée de stromatolithes ; le Néoarchéen (de -2800 à -2500 Ma). Bien que quelques fragments de roche plus anciens soient connus (datés de l’Hadéen), les premières formations rocheuses datent de cette époque. Ces formations se rencontrent au Groenland, dans le Bouclier canadien, au nord-ouest de l’Australie, au Brésil et en Afrique. Au début de l’Archéen, l'énergie thermique délivrée par le Soleil était de 25 à 30 % moins importante (qu'à notre époque), mais le flux d'UV était probablement filtré par une couche d'ozone et de nuages moins dense (les aérosols issus des plantes et algues faisant défaut). Une étude sur un gisement de fer rubané montre que l'atmosphère terrestre contenait beaucoup plus de gaz à effet de serre qu'aujourd'hui (avec une concentration en trois fois supérieure) et montre qu'il y avait une quasi-absence de terres émergées (à l'albédo plus élevé) ; tout cela maintenait la température supérieure à celle de la congélation de l'eau, ce qui rendait les conditions environnementales favorables à l'apparition de la vie.
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