Une radio associative, ou radio communautaire en Amérique du Nord (community radio en anglais), est un type de station de radio alternatif aux stations de radio commerciales et aux stations de radio de service public. Dans les pays anglophones et hispanophones, on parle de radios communautaires (community radio), tandis que l'expression radio associative est privilégiée en France. Selon Pascal Ricaud, . Radios communautaires au Québec Une radio associative est une station de radio à but non lucratif, régie par la loi de 1901. Leur statut est fixé en France par la loi relative à la liberté de communication, dite loi Léotard, qui leur permet l'attribution d'une part significative des fréquences et un financement public : le FSER. Elles sont aussi autorisées à diffuser de la publicité, jusqu'à hauteur de 20 % de leur budget, mais un certain nombre de stations, attachées à leur totale indépendance éditoriale, refusent cependant d'employer cette ressource. On parle aussi, à l'origine, de radios libres. Elles sont au nombre de 600 en France où elles emploient près de et plus de dans le monde. Les radios associatives représentent par ailleurs plus de 20% des programmes diffusés en FM (privé ou public). Elles disposent en France d'organisations professionnelles, le Syndicat national des radios libres (SNRL), la Confédération Nationale des Radios Associatives (CNRA) et d'une fédération mondiale, l'Association mondiale des radiodiffuseurs communautaires (AMARC). En Belgique francophone (Wallonie et Bruxelles) les radios associatives et d'expression sont regroupées au sein de la CraXX, Coordination des Radios Associatives et d'Expression. Par ailleurs, de nombreux réseaux regroupent plusieurs radios associatives afin de partager moyens et expériences, voire de donner une plus large audience à certains programmes communs, comme le réseau des radios universitaires Radio Campus France (anciennement IASTAR) ou le réseau des radios associatives rock Ferarock. Le modèle radiophonique français actuel remonte à la fin des années 1970.
Philip Neil Garner, David Imseng, Thomas Meyer