thumb|Le théâtre de Dionysos, berceau de la tragédie.
La tragédie grecque est une manifestation caractéristique de l'Athènes antique du , genre tragique qui trouve son origine en Grèce antique. La date de naissance précise de la tragédie grecque est inconnue : le premier concours tragique des Dionysies se situe vers 534, sous Pisistrate, et la première tragédie conservée, Les Perses d'Eschyle, date de 472. Mais Eschyle avait été précédé de tragiques illustres dont l'œuvre nous est perdue, comme Thespis, Pratinas et Phrynichos.
Représentation théâtrale aux origines religieuses indéniables, la tragédie grecque nous est principalement connue à travers trois grands auteurs aux vies successives et rapprochées : Eschyle (né en -525), Sophocle (né en -495) et Euripide (né vers -485) et grâce aux trente-deux tragédies de ces auteurs qui nous sont parvenues (voir la liste des tragédies grecques connues). L'âge d'or de la tragédie grecque s'achève dès la fin du : aucune pièce complète n'a été conservée après 404, et le programme des Dionysies présente la reprise de tragédies anciennes probablement dès 386 : comme l'expose Jacqueline de Romilly, . Caractérisée par des spécificités de jeu, de structure, la tragédie occupe une place particulière au sein de la société athénienne. Les tragédies grecques ont inspiré de nombreux auteurs dans les siècles suivants, et constituent une référence incontournable, qui se traduit par la fréquence de la reprise de sujets et de personnages propres aux tragiques grecs.
thumb|left|Dionysos et satyres. Vers 480.
L'origine religieuse de la tragédie grecque est une certitude souvent soulignée par les spécialistes. Les tragédies sont en effet jouées à Athènes à l'occasion des fêtes de Dionysos ou dionysies, notamment des Grandes Dionysies célébrées annuellement au début du printemps (mais aussi des Lénéennes de décembre). Elles s'inscrivent dans ce culte à travers des concours, comme les concours de récitations homériques s'inscrivent dans le cadre du culte d'Athéna.
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vignette|droite|Le théâtre de Taormina, vision que donne Gustav Klimt du théâtre grec antique (le théâtre de Taormine). vignette|En attendant Godot, texte de Samuel Beckett, mise en scène de Otomar Krejča. Festival d'Avignon, 1978. Rufus (Estragon) et Georges Wilson (Vladimir). Photographie de Fernand Michaud. Le théâtre () est à la fois l'art de la représentation d'un drame ou d'une comédie, un genre littéraire particulier, et l'édifice dans lequel se déroulent les spectacles de théâtre. On parle aussi de genre dramatique.
vignette|Maquette d'un théâtre grec antique comportant une mèchanè qui permet l'entrée en scène du « Deus ex machina ». Deus ex machina est une locution latine qu'on peut traduire par « Dieu sorti de la machine ». Traduction d'une expression grecque préalable (), cette locution désigne, dans le vocabulaire théâtral, le procédé faisant entrer en scène, en le descendant des cintres, un dieu. En grec ancien, « mèchanè » désigne le mécanisme qui sert à faire entrer une divinité en scène.
Médée (en grec ancien / Mếdeia) est une tragédie grecque d’Euripide, produite en 431 av. J.-C. lors des Grandes Dionysies, obtenant le troisième prix. Elle traite de la fin de l'histoire de Jason et de Médée, qui ont tous deux fui vers Corinthe après que Médée eut tué Pélias, par amour pour Jason. Euripide fond en une seule tragédie d'une part l'ample épopée des Argonautes, d'autre part les traditions diverses qui font de Médée une meurtrière.
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Couvre le théorème de la forme normale de Jordan et l'invariance des noyaux sous transformations.
«Il y a tant à faire sur des ruines, pas seulement tout recommencer, tout refonder, mais retrouver les traces, recycler les vestiges et les matériaux, continuer l'histoire.» [Sorman, Joy] La ville d'Athènes est connue pour ses nombreux sites archéologiques ...