Temple d'Artémis à ÉphèseLe temple d'Artémis à Éphèse ou l'Artemision d'Éphèse (ouest de l'actuelle Turquie) (en grec , en latin Artemisium) est dans l'Antiquité l'un des plus importants sanctuaires d'Artémis, déesse grecque de la chasse et de la nature sauvage. Il était considéré dans l'Antiquité comme la quatrième des Sept Merveilles du monde. Sur l'emplacement d'un sanctuaire plus ancien, un temple est bâti vers -560 par Théodore de Samos, Chersiphron et Métagénès et financé par le roi Crésus de Lydie.
Dithyrambethumb|right|upright=1.1|Joueur d'aulos et sa famille devant Dionysos et Artémis, v. 360-350 av. J.-C., Glyptothèque de Munich. Le dithyrambe (en grec ancien , étymologie obscure) est un hymne religieux chanté par un chœur d’hommes accompagné d'un aulos et d'une danse représentant à l'origine l'emprise de Dionysos sur les hommes. Même si des dithyrambes ont été adressés à d'autres divinités grecques, il s'agit avant tout d'une action liturgique célébrée en l’honneur de Dionysos, dont l'une des épiclèses est Dithyrambos.
SymposiumIn Ancient Greece, the symposium (συμπόσιον sympósion or symposio, from συμπίνειν sympínein, "to drink together") was a part of a banquet that took place after the meal, when drinking for pleasure was accompanied by music, dancing, recitals, or conversation. Literary works that describe or take place at a symposium include two Socratic dialogues, Plato's Symposium and Xenophon's Symposium, as well as a number of Greek poems such as the elegies of Theognis of Megara. Symposia are depicted in Greek and Etruscan art that shows similar scenes.
GéorgiquesLes Géorgiques (« les travaux de la terre ») sont la deuxième œuvre majeure de Virgile, écrite entre 37 et . Ce long poème didactique de quelque , qui s'inspire du poème d'Hésiode Les Travaux et les Jours, est une commande de son ami et protecteur Mécène. Dédié à Octavien, il se présente en quatre livres, les deux premiers consacrés à l'agriculture (céréales, vigne), les deux suivants à l'élevage (animaux, abeilles). Mais loin d'être un simple traité d'agriculture, comme le De re rustica de Varron (publié en 37), il aborde des thèmes beaucoup plus profonds : guerre, paix, mort, résurrection.
PriapeDans la mythologie grecque, Priape (en grec ancien / Príapos) est un dieu de la fertilité, ithyphallique, protecteur des jardins et des troupeaux. Son équivalent dans la mythologie romaine se nomme en réalité Mutunus Tutunus, bien qu'il soit souvent cité sous le nom Priape. On reconnaît Priape par son gigantesque pénis constamment en érection. Cette particularité a donné son nom au terme médical priapisme. Comme plusieurs divinités phalliques, Priape tire son origine du Feu divin dont le phallus est l'image principale.
Kylix (vase)vignette|Kylix à figures rouges du Peintre d'Euergidès, v. -500, British Museum vignette|Kylix à figure noire de production laconique, Londres, British Museum vignette|Coupe de Brygos de Wurtzbourg, vers 480 av. J.-C. attribuée au peintre de Brygos. La kylix (en grec ancien κύλιξ / kúlix, nom d'étymologie obscure) est un type de vase peu profond, utilisé pour déguster du vin lors des symposia. La kylix est un objet typique des ustensiles de banquets, à la fois coupe de libations et instrument du jeu de cottabe.
Patère (vaisselle)vignette|La patère de Rennes, datant du , exposée au département des Monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France à Paris. La patère est un ustensile sacrificiel, évasé et peu profond, servant au service du vin. C'est, avec la grappe de vigne et le thyrse, l'un des attributs de Bacchus (Dionysos), d'Épona et aussi d'Hadès (Pluton). On offrait une libation aux dieux avec une patère. Patère de Titulcia (La Tène) Patère de Rennes () File:Patera with Medusa BM 1882.4-5.1.
Le CyclopeLe Cyclope (en grec ancien ) est un drame satyrique d'Euripide, probablement écrit vers 424 ou 425 av. J.-C. C'est le seul exemple de ce genre antique à avoir intégralement survécu. Il traite de l'épisode d'Ulysse vainqueur du Cyclope. La date de création du Cyclope est incertaine. Georg Kaibel estima que la pièce était vraisemblablement une œuvre de jeunesse d'Euripide, antérieure à toutes ses tragédies (donc antérieure à Alceste datée de 431 av. J.
Lénéennesvignette|Scène de culte dionysiaque, stamnos attique à figures rouges, vers 450-440 av. J.-C., musée du Louvre Dans l'Antiquité, les Lénéennes (en grec ancien / Lếnaia) sont des fêtes grecques célébrées à Athènes et en Ionie. À l'instar des Dionysies, elles sont en l'honneur de Dionysos. Ces fêtes tirent leur nom des lếnai « les bacchantes ». Elles sont très mal connues. On sait qu'à Athènes, elles sont célébrées pendant le mois de gamélion (vers décembre-janvier), deux mois avant les Dionysies urbaines, sous l'égide de l'archonte-roi.
Liber PaterLiber Pater ou Liber (quelquefois traduit en français sous la forme Père Liber) est un dieu de la fécondité d'origine italique de la religion romaine. Il fut assimilé à Bacchus (Dionysos) par les Romains. Le culte de Liber Pater et de sa parèdre Libera remonte à la très haute antiquité à Rome. Le caractère et le sens primitifs de ce culte s'altérèrent ensuite sous l'influence de la mythologie grecque. Il existe à travers différents auteurs latins plusieurs étymologies pour expliquer la provenance du nom de Liber.