Concept

Neuvième croisade

Résumé
La Neuvième croisade, menée par le prince Édouard d'Angleterre (futur Édouard ) en 1271-1272, est généralement considérée comme la dernière des croisades médiévales. Au cours de l’année 1268, le sultan mamelouk Baybars attaque le royaume de Jérusalem et reprend Jaffa (), Beaufort () et Antioche (). Apprenant ces nouvelles, un certain nombre de nobles, dont Édouard, prince héritier d'Angleterre, décident de se croiser. Mais l’annonce du roi de se croiser et d’organiser une nouvelle expédition a pour effet de retarder le départ des croisés, pensant se joindre à la croisade du roi de France. Cette croisade quitte Aigues-Mortes le , mais se dirige vers Tunis au lieu de la Terre sainte et est rapidement décimée par la maladie. La mort du roi, le , met fin à la huitième croisade, et l’armée croisée rentre en France. Apprenant la mort de et la fin de sa croisade, Baybars reprend ses conquêtes, attaque le comté de Tripoli et emporte le château de Chastel Blanc () et le Krak des Chevaliers (), puis assiège Tripoli en mai. C’est alors que lui parvient l’annonce d’une armée croisée, ce qui l’incite à lever le siège de Tripoli et à conclure une trêve de dix ans avec le comte Bohémond de Tripoli. Toutefois, il profite de sa présence au nord de Saint-Jean-d'Acre pour prendre le château teutonique de Montfort le (). En effet, le prince Édouard d’Angleterre, arrivé trop tard pour participer à la croisade de à Tunis, avait décidé de se rendre en Terre Sainte avec un millier d’hommes. Il est rejoint en septembre par son frère Edmond qui apporte également des troupes. La première réaction d’Édouard à son arrivée dans le royaume est de se scandaliser et de chercher à lutter contre le commerce d’armes avec les Mamelouks effectués par de nombreux marchands chrétiens, notamment les Vénitiens et, dans une moindre mesure, les Génois. Malgré les protestations des croisés et les excommunications du Saint-Siège, le bayle vénitien d’Acre montre les diplômes et immunités accordés par la cour de Saint-Jean-d’Acre, et Édouard ne peut lutter contre ce commerce, suicidaire pour les établissements latins en Orient.
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Concepts associés (6)
Alliances franco-mongoles
Des tentatives ont été conduites afin de former une alliance franco-mongole entre le milieu du et le début du , plus particulièrement à partir de la septième croisade. Une telle alliance peut apparaître comme un choix logique au vu des forces en présence à cette époque. Les Mongols faisaient preuve de sympathie envers le christianisme, certains d'entre eux étaient même nestoriens. De leur côté les Croisés pouvaient souhaiter une aide venue de l'est pour renforcer leur conquête de la Terre sainte ; certains, au début, crurent même qu'elle pourrait leur venir du mythique Royaume du prêtre Jean.
Abaqa
Abaqa ou Abaka (mongol : , VPMC : Abaqa qaγan ; mongol cyrillique : Абаха хан, ISO-9 : Abakha khan ; avga : « oncle paternel »), né en 1234, mort en 1282, arrière-petit-fils de Gengis Khan, est le deuxième khan mongol (ilkhan) de Perse de 1265 à sa mort. Abaqa est le fils d'Houlagou Khan, fils de Tolui, fils de Gengis Khan. En 1255-1258, Houlagou a conquis la Perse et l'Irak (Bagdad), renversant le califat abbasside en 1258. Le règne d'Abaqa a lieu alors que le Grand Khan des Mongols est Kubilai Khan (r.
Assassins
Le nom d'Assassins (en حشاشين, ḥašašyīn) désigne la secte islamique ismaélienne des Nizârites, entre le et le . Le mot "assassins" puise son origine dans la forme également plurielle du mot arabe Hashashiyyin (singulier Hashashiyya "fumeur de hashish"), dénomination attribuée par leurs ennemis aux Ismaëliens de Syrie coupables de nombreux assassinats envers des Chrétiens et des Musulmans. De cet argument est tiré un premier sens italien "membre d'une secte de fanatiques musulmans de l'Asie occidentale, qui, au temps des Croisades, exécutaient souvent des chefs chrétiens".
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