Des tentatives ont été conduites afin de former une alliance franco-mongole entre le milieu du et le début du , plus particulièrement à partir de la septième croisade. Une telle alliance peut apparaître comme un choix logique au vu des forces en présence à cette époque. Les Mongols faisaient preuve de sympathie envers le christianisme, certains d'entre eux étaient même nestoriens. De leur côté les Croisés pouvaient souhaiter une aide venue de l'est pour renforcer leur conquête de la Terre sainte ; certains, au début, crurent même qu'elle pourrait leur venir du mythique Royaume du prêtre Jean.
Mais, s'il y eut de multiples relations diplomatiques entre les Francs et les Mongols, malgré le désir des Mongols et des Arméniens, sauf accord ponctuel et local il n'y eut ni coopération militaire ni civile. Malgré le jugement de certains historiens, il n'est pas sûr qu'une telle alliance aurait été favorable aux Européens. En effet, les Mongols méprisaient leurs vassaux et les protégeaient peu : Antioche et la Petite Arménie furent détruites sans qu'ils n'interviennent ; le risque était surtout de les voir se retourner contre l'Europe et la conquérir. Ainsi, dans son rapport à Louis IX de France, Guillaume de Rubrouck écrit : les Mongols « n'ont jamais conquis aucun pays par la force, mais par la ruse. C'est parce que les gens font la paix avec eux que, sous le couvert de cette paix, ils les détruisent. »
L'alliance la plus étroite prend la forme de la soumission de la principauté d'Antioche, qui devint vassale des Mongols en 1260, avant d'être anéantie en 1268 par les Mamelouks. Les autres chrétiens vassalisés, la Géorgie et le royaume arménien de Cilicie, qui devaient payer tribut et fournir des troupes pour combattre aux côtés des Mongols, n'étaient pas des Francs.
La seule action militaire conjointe fut la participation en 1260 des troupes de la Petite Arménie et d'Antioche à la prise de Damas, quand la majeure partie de la Syrie fut brièvement conquise par les Mongols.