Un palantír (aussi appelé « pierre de vision » ou « pierre clairvoyante », au pluriel palantíri) est un objet du légendaire (legendarium) de l'écrivain britannique , apparaissant notamment dans les livres Le Seigneur des anneaux et le Silmarillion.
Un palantír a l'apparence d'un globe sombre de matière transparente (une sorte de boule de cristal), permettant à son utilisateur d'observer des lieux distants dans l'espace et le temps, ou bien de dialoguer avec une autre personne qui utilise elle aussi un palantír.
Les palantíri seraient l'œuvre de l'elfe Ñoldor, Fëanor (également le créateur des Silmarils), créés en Valinor dans les temps anciens. Au nombre de sept (ou huit), les palantíri sont identifiés comme étant un don des Eldar (les elfes de Valinor) à Amandil (un des hommes de Númenor), prises par son fils Elendil avant la submersion de Númenor et installées en des points-clefs en Terre du Milieu dans les royaumes d'Arnor et de Gondor. Réservés à l'usage des souverains ou de lieutenants sûrs, ces pierres assuraient la communication au sein et entre ces royaumes. Au cours du Troisième Âge, la plupart des palantíri furent perdus, détruits ou oubliés.
À l'époque du Seigneur des anneaux, il n'existe plus que quatre palantíri actifs, dont deux apparaissent dans le récit (la pierre d'Orthanc, utilisée par Saroumane puis récupérée par Gandalf et Aragorn, et la pierre de Minas Tirith, utilisée par Denethor). Deux autres sont suggérées comme étant la pierre de Minas Ithil, récupérée par Sauron et la pierre d'Elendil, dans la tour d'Emyn Beraid, à l'ouest de la Comté.
Le terme palantír (au pluriel palantíri) signifie en quenya « qui voit de loin ».
Gandalf, dans le Seigneur des Anneaux, Les Deux Tours, explique à Peregrin Touque que ce nom voulait dire .
L'essai sur les palantíri des Contes et légendes inachevés en donne la description suivante :
Suivant la même source, elles étaient posées sur des supports de marbre noir adaptés à leurs dimensions.