Concept

Révolution des Roses

Résumé
La révolution des roses (en Géorgien : ვარდების რევოლუცია, romanisé : vardebis revolutsia) est une révolution pacifique se déroulant en Géorgie en novembre 2003. La révolution est marquée par vastes manifestations organisée par l'opposition à la suite d'élections législatives contestées qui aboutirent à la démission du président Edouard Chevardnadze, puis s'étendant aux autres anciennes républiques de l'URSS avec les révolutions de couleurs . A la présidentielle anticipée qui s'ensuivit, le chef de l'opposition Mikheil Saakashvili est élu, provoquant une ouverture diplomatique du pays vers l'ouest. L'Union des citoyens de Géorgie (UGC) ,parti au pouvoir pendant la majeure partie de la présidence d'Edouard Chevardnadze ( lui-même secrétaire général du parti) subit alors une crise interne due à la la baisse de popularité du régime et du président ,entraînant la défection de nombreux députés et soutiens du parti au pouvoir dès 2000. En 2001, le Parti des nouveaux droits (PND), proche des milieux d'affaire, quitte l'UGC en 2001 et marque le début de l'effondrement du parti, de nombreux responsables et députés faisant défection pour rejoindre ou former d'autres partis. Edouard Chevardnadze lui-même démissionne de la présidence de la CUG en septembre 2001 et son ministre de la justice Mikheil Saakashvili part peu après pour former le parti d'opposition Mouvement National Uni un mois plus tard. Les défections se poursuivent pendant les deux années suivantes, affaiblissant l'Union des citoyens de Géorgie dont le soutien se concentra dans quelques régions du pays et dont les dirigeants étaient connus pour avoir accumulé des richesses illégalement grâce à leurs postes au gouvernement. La désintégration du parti met alors en évidence la faiblesse du régime de Chevardnadze et disperse l'élite politique dans un certain nombre de nouveaux partis et de plates-formes indépendantes. L'UGC est battue par l'opposition aux élections locales de 2002, scrutin voyant les indépendants obtenir 2754 sièges, le Parti des nouveaux droits (NRP) , alors principal parti d'opposition, 558 sièges parlementaires tandis que l'UGC ne remporta que 70 des quelque 4 850 sièges parlementaires.
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