Lorsque les premiers colons anglais sont arrivés à Jamestown (Virginie) en 1607, le continent américain connaissait une faible densité de population depuis plusieurs millénaires, n'étant peuplé que par les Amérindiens. Le territoire américain fut ensuite colonisé à partir du par différentes puissances européennes (Espagne, Royaume-Uni, France (Nouvelle-France). Désireux de s'affranchir de la métropole britannique et de gouverner par eux-mêmes, les colons des Treize colonies proclamèrent leur indépendance en 1776. À la suite d'une guerre d'indépendance victorieuse, ils créèrent une nouvelle nation qu'ils baptisèrent les États-Unis d'Amérique, regroupant alors le New Hampshire, le Massachusetts, le Connecticut, Rhode Island, New York, le New Jersey, la Pennsylvanie, le Delaware, le Maryland, la Virginie, la Caroline du Nord, la Caroline du Sud et la Géorgie. Par la suite, le territoire des États-Unis s'agrandit en incorporant de nouveaux États (ex : achat de la Louisiane, guerre américano-mexicaine, achat de l'Alaska, ) et cela jusqu'au .
Bien qu'ayant traversé une guerre civile au début des années 1860, la jeune république s'est développée rapidement grâce à l'afflux d'immigrés européens au . À l'issue de la Première Guerre mondiale, les États-Unis sont devenus la plus grande puissance mondiale, devançant les grands pays d'Europe. Ils n'ont plus quitté ce rang par la suite, prenant la tête du après la Seconde Guerre mondiale. Cependant, la défaite subie à la fin de la longue guerre du Viêt Nam en 1975 a remis en cause les certitudes américaines même si la désagrégation du bloc soviétique au début des années 1990 a favorisé le maintien de leur prédominance internationale et leur statut de superpuissance.
Amérindiens aux États-Unis
Le débat sur l'origine et la date de l'arrivée des Amérindiens en Amérique du Nord n'est pas clos. La théorie la plus communément admise est celle de l'immigration depuis l'Asie de tribus de chasseurs venus en Amérique du Nord il y a - par le détroit de Béring.