vignette|upright=1.5|Trajectoire d'une planète supérieure dans le modèle de Ptolémée avec utilisation d'un déférent excentré, d'un épicycle et du point équant
L'équant est un dispositif mathématique probablement introduit par Ptolémée pour rendre compte du mouvement des planètes dans le cadre de son modèle géocentrique du système solaire. Il déroge au principe en vigueur chez les astronomes anciens du mouvement circulaire uniforme : en effet la vitesse angulaire n'est plus constante vis-à-vis du centre du cercle mais vis-à-vis d'un point distinct de celui-ci, le point équant (en latin : punctum aequans) . Son introduction n'est pas tant liée au géocentrisme qu'à l'utilisation de mouvements circulaires pour rendre compte des mouvements des corps célestes, ce qui restera la norme jusqu'à Kepler. En effet, si Copernic n'utilise pas de point équant pour son modèle héliocentrique, mais un autre dispositif à base de mouvements circulaires uniformes dans le strict respect de la tradition, Kepler lui-même, lorsqu'il entame la longue recherche de la trajectoire de Mars qui le conduira à la découverte du mouvement elliptique des planètes, commence par réintroduire le point équant de Ptolémée dans le système de Copernic.
Le substantif masculin « équant » est issu du latin la, participe présent du verbe transitif la (« rendre égal »).
Dans le cadre des premiers systèmes géocentriques le Soleil était censé décrire une orbite circulaire centrée sur la Terre, mais les astronomes anciens se sont rendu compte que le Soleil ne se déplaçait pas à vitesse uniforme dans les différents signes du zodiaque, d'où le nom d'anomalie ou inégalité zodiacale attribué à ce comportement. Cette anomalie se manifeste également par l'inégalité entre les longueurs des saisons, ce qu'ils avaient également remarqué. Nous savons depuis Kepler que l'orbite apparente du Soleil est elliptique, que la Terre est un foyer de cette ellipse, et que le mouvement angulaire n'est pas uniforme, mais suit la loi des aires.
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La physique d'Aristote est une description de la nature qu'a proposé Aristote (384-322 ) dans son ouvrage Physique. Au , son approche est désuète, même si sa théorie des quatre éléments est évoquée à l'occasion. Le philosophe grec a tenté d'établir des principes généraux pour les changements dont les corps naturels sont les sièges, qu'ils soient vivants, inanimés, célestes ou terrestres - y compris les mouvements (changements par rapport à un lieu), les changements quantitatifs (changements par rapport à la taille ou au nombre), les changements qualitatifs et les changements substantiels (« devenir » [venir à l'existence, génération] ; « disparaître » [ne plus exister, « corruption »]).
Copernican heliocentrism is the astronomical model developed by Nicolaus Copernicus and published in 1543. This model positioned the Sun at the center of the Universe, motionless, with Earth and the other planets orbiting around it in circular paths, modified by epicycles, and at uniform speeds. The Copernican model displaced the geocentric model of Ptolemy that had prevailed for centuries, which had placed Earth at the center of the Universe.
De revolutionibus orbium coelestium (Des révolutions des orbes célestes ou des sphères célestes) qui fut imprimé pour la première fois en 1543 à Nuremberg, est l'œuvre de l'astronome polonais Nicolas Copernic (1473-1543), sur l'héliocentrisme. Le livre offre une version alternative de l'Univers, à celle proposée jusque-là par le géocentrisme. vignette|Détail d'une copie de l'ouvrage, avec des annotations d'Erasmus Reinhold et Paul Wittich (bibliothèque de l'université de Liège).
Couvre des sujets de physique avancée liés aux forces gravitationnelles et les contributions de Johannes Kepler à la compréhension du mouvement planétaire.