Concept

Hormone de libération des gonadotrophines hypophysaires

Résumé
L' appelée aussi parfois (et fréquemment abrégée en , sigle de l’anglais en), est une Neurohormone peptidique synthétisée par des neurones de l’hypothalamus (neurohormone) responsable de la synthèse et de la sécrétion de l'hormone lutéinisante (LH) et, à un degré moindre, de l'hormone folliculo-stimulante (FSH) par l’anté-hypophyse. Elle est aussi parfois appelée lulibérine et (de l’anglais en). Le gène du précurseur de la GnRH est situé chez l'Humain sur le chromosome 8. Il code un précurseur de 92 acides aminés. La découverte de la GnRH a été faite en 1977 par Roger Guillemin et Andrew V. Schally, tous deux lauréats du Prix Nobel. Le précurseur du GnRH est clivé par protéolyse pour donner le GnRH, un décapeptide (autrement dit, un peptide de 10 acides aminés) dont les deux extrémités, N- et C-terminales sont modifiées : pyroGlu-His-Trp-Ser-Tyr-Gly-Leu-Arg-Pro-Gly CONH2 Les modifications des extrémités N- et C-terminales (cyclisation de la glutamine en acide pyroglutamique et amidation du carboxyl terminal) protègent le GnRH de l'attaque des protéases (aminopeptidases et carboxypeptidases respectivement). Le peptide résiduel du précurseur est appelé GAP (GnRH-Associated Peptide) et sa fonction est inconnue. La GnRH est une neurohormone produite par des neurones spécialisés du noyau arqué de l'hypothalamus. À la puberté, la GnRH est libérée à l'extrémité des terminaisons nerveuses dans le système de circulation porte hypophysaire. Un des signaux qui semble activer la sécrétion de la GnRH par l'hypothalamus semble être la neurokinine B. Elle se fixe alors sur les récepteurs spécifiques à la GnRH de la membrane plasmique des cellules gonadotropes, pour activer des cascades de signalisation intracellulaire. La GnRH est alors dégradée en quelques minutes. La GnRH stimule la synthèse et la libération des gonadotrophines FSH et LH au niveau de l'adénohypophyse, processus qui est contrôlé par la fréquence et l'amplitude des oscillations de GnRH, elles-mêmes contrôlées par la quantité d'hormones sexuelles dans le sang (testostérone pour l'homme, œstrogène et progestérone pour la femme).
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.