Concept

Scandale d'Abou Ghraib

vignette|Lynndie England tenant un prisonnier en laisse, connu pour les gardes sous le nom de , étendu sur le sol. vignette|droite|Sévices d'un prisonnier, immobile sur une boîte, des fils électriques accrochés à ses mains. vignette|Sévices subis par un prisonnier irakien à Abou Ghraib. Le scandale d'Abou Ghraib est une affaire durant laquelle des militaires de l'armée américaine et des agents de la CIA ont été accusés de violation des droits de l'homme à l'encontre de prisonniers, entre 2003 et 2004, lors de la guerre en Irak, dans la prison d'Abou Ghraib. Ces prisonniers étaient physiquement et sexuellement abusés, torturés, violés, sodomisés. Ce scandale est rendu public à l'été 2003, dans les premiers rapports d'Amnesty International faisant état de violations des droits de l'Homme à l'encontre de détenus dans les prisons irakiennes. Les premiers rapports de mauvais traitements émanent de l'ancienne prison d'Abou Ghraib, alors utilisée par les États-Unis comme centre de détention et d'interrogation pour les rebelles. Dans un article datant du , le Abdel Salam Sidahmed, directeur du programme Moyen-Orient d'Amnesty International, rapporte les conditions des détenus dans la prison d'Abou Ghraib, administrée par l'armée américaine : Presque un mois plus tard, le , Amnesty International publie un nouvel article condamnant l'armée américaine et ses atteintes aux droits de l'homme : Dans un premier temps, les États-Unis ont adopté en Afghanistan et à Guantánamo Bay des mesures pour contourner les restrictions juridiques posées par les conventions de Genève sur le traitement et l'interrogatoire des détenus. Le gouvernement américain a laissé ces méthodes s'appliquer en Irak : le commandant du centre de Guantánamo, le général Geoffrey D. Miller, s'est rendu à Abou Ghraib et a instauré ces méthodes dans la prison irakienne.

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Concepts associés (17)
Technique d'interrogatoire renforcée
vignette|upright=1|Arrivée de nouveaux détenus au Camp X-Ray du centre de détention de Guantánamo où des techniques d'interrogatoire renforcées ont été utilisées. La technique d’interrogatoire renforcée (enhanced interrogation technique) est un euphémisme utilisé par l’administration de George W. Bush (2001 - 2009) aux États-Unis pour désigner les méthodes d’interrogatoires des services de renseignements militaires américains et de la CIA appliquées aux individus capturés dans le cadre de la guerre contre le terrorisme après les attentats du 11 septembre 2001.
Guerre d'Irak
La guerre d'Irak, ou seconde guerre du Golfe, commence officiellement le avec l'invasion de l'Irak (dite opération Liberté irakienne) par la coalition menée par les États-Unis contre le parti Baas de Saddam Hussein. L'invasion a conduit à la défaite rapide de l'armée irakienne, à l'arrestation et à l'exécution de Saddam Hussein ainsi qu'à la mise en place d'un nouveau gouvernement.
Opposition à la Guerre d'Irak
Une importante opposition à la guerre d'Irak a eu lieu dans le monde entier, à la fois avant et pendant l'opération liberté irakienne menée par les États-Unis, le Royaume-Uni et de plus petits contingents d’autres nations, et tout au long de la guerre d'Irak. Les personnes et les groupes qui se sont opposés à la guerre comprennent les gouvernements de nombreux pays qui n'ont pas pris part à l'invasion, et des sections importantes de la population des pays engagée aux côtés des américains.
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