vignette|Le prisme de Weld-Blundell (WB 444) est la copie la plus complète connue de la liste royale sumérienne. Ce document énumère les rois depuis les dynasties antédiluviennes jusqu'à Sin-magir, quatorzième roi de la dynastie d'Isin (v. 1827-1817 av. J.-C.). Le prisme comporte quatre côtés avec deux colonnes sur chaque côté ; il devait initialement comporter une broche en bois passant par son centre afin de pouvoir le tourner et lire les quatre côtés. Ashmolean Museum.
La Liste royale sumérienne (« Royauté », sumérien nam-lugal, pour les scribes mésopotamiens qui avaient l'habitude de nommer les textes d'après leurs premiers mots) est un texte historiographique/chronographique mésopotamien. Il se présente comme une liste ou une chronique des dynasties et des rois qui se succèdent dans un ordre chronologique depuis les origines mythiques de la royauté jusqu'à son époque de rédaction. C'est un texte composite, qui a fait l'objet de plusieurs remaniements. Sa formulation la plus complète et la quasi-totalité des copies connues datent des premiers siècles du , mais sa plus ancienne version connue remonte au Des versions plus anciennes encore pourraient avoir existé, ainsi que d'autres variantes intermédiaires, non attestées par des sources.
La version finale débute par une section comprenant des rois ayant vécu avant le Déluge, qui est un ajout tardif au texte absent de la copie la plus ancienne. Puis vient la plus importante section, qui constitue le cœur de l'oeuvre et un développement de son noyau originel, celle des rois ayant vécu après le Déluge, à commencer par ceux ayant régné à Kish, cité qui occupe un rôle majeur dans le récit. La Liste royale sumérienne sert à véhiculer l'idée selon laquelle la royauté a été transmise aux humains par les dieux (selon l'expression du texte, elle est « descendue du ciel ») pour être ensuite successivement exercée par plusieurs dynasties établies dans des cités (notamment Kish, Uruk et Ur), seule une d'entre elles pouvant disposer de la royauté à un moment donné.
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Inanna is an ancient Mesopotamian goddess of love, war, and fertility. She is also associated with beauty, sex, divine law, and political power. She was known by the Akkadian Empire, Babylonians, and Assyrians as Ishtar (and occasionally the logogram ). Her primary title was "the Queen of Heaven", and she was the patron goddess of the Eanna temple at the city of Uruk, which was her early main cult center.
Uruk (ou Ourouk ; ) est une ville de l'ancienne Mésopotamie, dans le sud de l'Irak. Le site est aujourd'hui appelé Warkāʾ, terme dérivé de son nom antique, qui vient de l'akkadien, lui-même issu du nom sumérien ou pré-sumérien Unug, et qui a aussi donné l'hébreu Erekh dans la Bible. Le site d'Uruk fut occupé à partir de la période d'Obeïd (v. 5000 av. J.-C.), et ce jusqu'au de notre ère. Cette ville joua un rôle très important sur les plans religieux et politique pendant quatre millénaires.
Shamash est le nom akkadien du dieu-Soleil dans le panthéon mésopotamien. Il correspond au sumérien Utu. Il occupe une petite position secondaire dans la hiérarchie divine par rapport au dieu Lune Sîn, considéré comme son père, et a un rôle effacé dans la mythologie, qui contraste avec la grande popularité dont il a bénéficié auprès des anciens Mésopotamiens comme l'atteste le fait que nombre d'entre eux ont porté un nom faisant référence à ce dieu. Shamash était vu comme le garant de la justice.