L’Ara de Spix (Cyanopsitta spixii) est une espèce d'oiseaux considérée comme éteinte à l'état sauvage appartenant à la famille des psittacidés. Il a été nommé ainsi en hommage au zoologiste et explorateur allemand Johann Baptist von Spix (1781-1826).
En , l'ONG Birdlife International annonce que l'espèce est éteinte à l'état sauvage.
En , un accord de partenariat concernant un vaste programme de réintroduction de l'Ara de Spix dans son milieu naturel est conclu au parc belge Pairi Daiza. Celui-ci réunit le Ministère brésilien de l’Environnement, la fondation Pairi Daiza, l'Institut Chico Mendes de Conservation de la Biodiversité (Brésil) et l' (Allemagne). Le , huit de ces perroquets ont été réintroduits dans la nature après d'extinction à l’état sauvage.
alt=|gauche|vignette|316x316px|Journal qui parle de l'ara de Spix, du condor de Californie, de l'ara canindé, de l'amazone de Porto Rico, de l'ara hyacinthe, du vautour moine, de l'albatros des Galapagos et du pygargue de Madagascar.
Cet ara mesure à de longueur pour un poids de à , entièrement bleu, légèrement verdâtre sur la poitrine et le ventre. La tête est gris clair teintée de bleu et le bec noirâtre.
L'Ara de Spix se nourrit principalement de graines et d'arachides provenant de végétaux non endémiques du Brésil, on y trouve notamment des noix de Pin du Paranà et de Cnidoscolus quercifolius qui ont été introduits d'Argentine. Le premier est un arbre en danger critique d'extinction et dont l’exploitation massive par l'homme a contribué à la diminution du garde-manger naturel des Aras de Spix.
On y trouve aussi de nombreux autres arachides et graines comme les Baraùna, les Facheiro et toutes les plantes de la famille des Phoradendrons.
Bien que totalement protégé par la législation brésilienne depuis 1967, l’Ara de Spix n’a été redécouvert dans la nature qu’en 1985, quand 5 oiseaux (dont 2 couples) furent localisés dans le Nord de l’État de Bahia. Des piégeurs avaient été actifs dans la région pendant une quinzaine d’années, capturant au minimum 23 oiseaux, voire 40, et il semble qu’en 1988 les 5 derniers avaient été braconnés.