GéorgiquesLes Géorgiques (« les travaux de la terre ») sont la deuxième œuvre majeure de Virgile, écrite entre 37 et . Ce long poème didactique de quelque , qui s'inspire du poème d'Hésiode Les Travaux et les Jours, est une commande de son ami et protecteur Mécène. Dédié à Octavien, il se présente en quatre livres, les deux premiers consacrés à l'agriculture (céréales, vigne), les deux suivants à l'élevage (animaux, abeilles). Mais loin d'être un simple traité d'agriculture, comme le De re rustica de Varron (publié en 37), il aborde des thèmes beaucoup plus profonds : guerre, paix, mort, résurrection.
Littératurevignette|Fragonard, La Liseuse. La littérature est l’ensemble des œuvres écrites ou orales auxquelles on reconnaît une valeur esthétique ; c'est un art exprimant un idéal de beauté. Grâce aux productions littéraires, elle permet de manifester des émotions et de révéler aux lecteurs ou aux auditeurs ce qu'une personne a dans le cœur. La littérature vise à éduquer, à communiquer des pensées, à influencer et même à séduire.
Littérature de l'Égypte antiquevignette|Représentation du dieu Thot, dieu de l'écriture et Scribe des Dieux, en travail d'écriture. La littérature de l'Égypte antique est l'une des plus anciennes littératures écrites connues. Les plus anciens témoignages de textes « littéraires », au sens restreint, remontent à la (-1991, -1783) ce qui semble tardif par rapport à l'apparition de l'écriture (vers -3200), et les premiers textes complexes attestés au début de l'Ancien Empire (vers -2700).
LucrèceLucrèce (en latin Titus Lucretius Carus) est un poète philosophe latin du (peut-être 98-55), auteur d'un seul ouvrage en six parties, le De rerum natura (De la nature des choses, qu’on traduit le plus souvent par De la nature), un long poème passionné qui décrit le monde selon les principes d'Épicure. C’est essentiellement grâce à lui que nous connaissons l'une des plus importantes écoles philosophiques de l'Antiquité, l'épicurisme, car des ouvrages d’Épicure, qui fut beaucoup lu et célébré dans toute l’Antiquité tardive, il ne reste pratiquement rien, sauf trois lettres et quelques sentences.