Frédéric CourbinAprès ses études de physique fondamentale à l'Université de Paris-XI (Orsay, France), Frédéric Courbin effectue sa thèse de doctorat entre l'Institut d'Astrophysique de l'Université de Liège (Belgique), l'Observatoire de Paris (France) et l'Observatoire Européen Austral (ESO, Allemagne). En 1999, il quitte l'Europe pour trois ans, afin de poursuivre ses recherches sous le ciel pur du Chili, où l'ESO vient de terminer la construction de son VLT (Very Large Telescope), dans le désert de l'Atacama. En 2004, après un séjour de 2 ans à l'Université de Liège comme chercheur "Marie Curie", Frédéric Courbin rejoint le Laboratoire d'Astrophysique de l'EPFL où il est actuellement professeur. Ses sujets de recherche principaux se situent en cosmologie et en astrophysique extragalactique, ainsi qu'en traitement du signal. En 2018, il obtient un financement Européen (ERC Advanced grant) lié à son travail en cosmologie avec les lentilles gravitationnelles. A l'EPFL il est membre de la commission de l'école doctorale en physique (EDPY) et à été le tuteur de plus de 30 étudiants en thèse à ce jour. Depuis 2018, il est membre du Conseil de Faculté des Sciences de Bases et de l'assemblée d'école depuis 2020.
Georges MeylanAprès une thèse en astrophysique, en 1985, à l'Observatoire astronomique de l'Université de Genève, Georges Meylan séjourne en tant que postdoc à l'Université de Californie à Berkeley, USA, et au siège de l'Observatoire Européen Austral (ESO) à Munich, Allemagne. Il occupe ensuite des positions d'astronome senior à l'ESO à Munich et au Space Telescope Science Institute (STScI) à Baltimore, USA. Depuis août 2004, il occupe la chaire d'astrophysique de l'EPFL.
Sa recherche porte sur la cosmologie observationnelle, incluant le phénomène de lentilles gravitationnelles, les quasars et leurs galaxies hôtes, la formation et l'évolution des galaxies tout au long de l'évolution de l'Univers, la dynamique stellaire et l'étude des populations stellaires proches et lointaines.
Marilyne AndersenMarilyne Andersen est professeure ordinaire en technologies durables de la construction et dirige le Laboratoire Performance Intégrée au Design (LIPID) qu'elle a fondé en automne 2010. Elle a été Doyenne de la Faculté de l'Environnement Naturel, Architectural et Construit (ENAC) de l'EPFL de 2013 à 2018 et est la Directrice Académique du Smart Living Lab à Fribourg. Elle co-dirige également le Student Kreativity and Innovation Laboratory (SKIL) à l'ENAC.Avant de rejoindre l'EPFL, elle était professeure assistante puis associée (tenure-track) dans le Building Technology Group du MIT, au sein du Département d'Architecture, où elle a fondé et dirigé le MIT Daylighting Lab depuis 2004. Elle a aussi été professeure invitée à la Singapore University of Technology and Design en 2019. Marilyne Andersen détient un Master ès sciences en physique et s'est spécialisée dans l'éclairage naturel durant sa thèse dans la physique du bâtiment à l'EPFL au Laboratoire d'énergie solaire et de physique du bâtiment (LESO) ainsi qu'en tant que chercheuse invitée au Building Technologies Department du Lawrence Berkeley National Laboratory en Californie. Ses recherches se situent à l'interface entre sciences, ingénierie et architecture avec une attention spécifique sur l'impact de la lumière naturelle sur les occupants d'un bâtiment. Avec un focus sur les questions de confort, de perception et de santé et leurs implications énergétiques, ces efforts de recherche visent à une intégration plus profonde de la performance lumineuse et du confort intérieur dans le processus de conception, grâce à de nouvelles synergies avec d'autres domaines scientifiques, comme la chronobiologie et les neurosciences ainsi que la psychophysique ou l'informatique et l'imagerie digitale. Elle s'appuie sur ces recherches pour les étendre à la pratique architecturale à travers la startup OCULIGHT dynamics qu'elle a co-fondée, et qui offre des services spécialisés en éclairage naturel avec un accent particulier sur les effets psycho-physiologiques de la lumière naturelle sur les occupants d'un bâtiment. Elle est l'auteure de plus de 200 articles référés publiés dans des revues scientifiques et lors de conférences internationales, ainsi que la lauréate de plusieurs bourses et prix dont: le Daylight Award for Research (2016), onze prix et distinctions pour ses publications (2009, 2011, 2012, 2015, 2018, 2019, 2021) dont le Taylor Technical Talent Award 2009 décerné par la Illuminating Engineering Society, le 3M Non-Tenured Faculty Award (2009), le Mitsui Career Development Professorship au MIT (2008) et le prix EPFL de la Fondation Chorafas en durabilité attribué pour sa thèse (2005). Ses travaux de recherche ou d'enseignement ont été soutenus par des organisations professionnelles, institutionnelles et industrielles tels que les Fonds National pour la Recherche Scientifique (en Suisse et aux USA), la fondation Velux, le programme Européen Horizon 2020, la Boston Society of Architects, la MIT Energy Initiative et InnoSuisse. Elle a été la directrice et responsable académique de l'équipe suisse et son projet NeighborHub, qui a gagné la compétition U.S. Solar Decathlon 2017 avec 8 podiums sur 10 épreuves. Elle est membre du Conseil de la Fondation LafargeHolcim pour la construction durable et dirige son Comité Académique. Elle est également membre du conseil éditorial de la revue scientifique Building and Environment chez Elsevier ainsi que des revues LEUKOS (de la Illuminating Engineering Society) et Buildings and Cities chez Taylor et Francis. Elle est Experte pour le Conseil d'Innovation InnoSuisse ainsi que membre fondatrice et membre du Conseil de la Fondation Culture du Bâti (CUB). Elle est aussi membre fondatrice de la Daylight Academy et membre active de plusieurs comités de l'Illuminating Engineering Society (IES) et de la Commission Internationale de l'Eclairage (CIE).