LExposition universelle de 1889 est la dixième Exposition universelle organisée. Elle se tient à Paris du au . Son thème est la Révolution française, dans le cadre du centenaire de cet événement. C'est à l'occasion de cette Exposition commémorative que la tour Eiffel est construite.
Les États qui participent de manière officielle : Andorre, l'Argentine, la Bolivie, le Chili, le Costa Rica, la République Dominicaine, l’Équateur, les États-Unis d'Amérique, la Grèce, le Guatemala, Haïti, Hawaï, le Honduras, le Japon, le Maroc, le Mexique, Monaco, le Nicaragua, la Norvège, le Paraguay, la Perse, Saint-Martin, le Salvador, la Serbie, le Siam, la République sud-africaine, la Suisse, l'Uruguay, le Venezuela et les Dominions britanniques du Cap, de Nouvelle-Zélande, de Tasmanie et de Victoria.
Le contexte spécifique de l'exposition universelle de 1889 fait que de nombreux pays refusent de participer. En effet, l'exposition a pour but de fêter le centenaire de la Révolution française. Aussi, les monarchies sont très réticentes à participer. L’exposition est boycottée par l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, la Belgique, l'Espagne, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, la Russie et la Suède.
De nombreux industriels ou artistes issus des pays ayant décliné l'invitation à l'exposition souhaitaient cependant s'y rendre, en dépit des considérations politiques de leurs gouvernements. Des représentants de ces pays ont ainsi exposé, à titre individuel ou en s'organisant en comités non-officiels. Les pays qui ont participé grâce à ces initiatives privées sont : l'Allemagne et l'Alsace-Lorraine, l'Autriche-Hongrie, la Belgique, le Brésil, la Chine, le Danemark, l'Égypte, l'Espagne, la Finlande, Haïti, l'Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Pérou, le Portugal, la Roumanie, le Royaume-Uni et ses colonies, la Russie, et la Suède. Ces exposants ont parfois pu bénéficier de l'indifférence, voire du soutien officieux, des autorités de leur pays dont le refus reposait avant tout sur des questions de solidarité symbolique entre monarchies.