Les réserves mondiales prouvées d'énergie fossile pouvaient être estimées en 2020, selon l'Agence fédérale allemande pour les sciences de la Terre et les matières premières, à , dont 55 % de charbon, 25 % de pétrole et 19 % de gaz naturel. Ces réserves assurent de production au rythme actuel ; cette durée est très variable selon le type d'énergie : pour le pétrole, pour le gaz naturel, pour le charbon. Pour l'uranium, avec les techniques actuelles, elle serait de 90 à selon les estimations, et sa durée d'utilisation pourrait se compter en siècles en ayant recours à la surgénération. À plus long terme, la fusion nucléaire pourrait apporter des ressources encore plus élevées. Le potentiel de l'énergie solaire est également quasi illimité.
La production mondiale d'énergie commercialisée était en 2022, selon l'Energy Institute, de , en progression de 14,4 % depuis 2012. Elle se répartissait en 31,6 % de pétrole, 26,7 % de charbon, 23,5 % de gaz naturel, 4,0 % de nucléaire et 14,2 % d'énergies renouvelables (EnR) (dont hydroélectricité : 6,7 % ; éolien, solaire, biomasse, géothermie, biocarburants : 7,5 %).
Depuis la révolution industrielle, la consommation d'énergie ne cesse d'augmenter. La consommation finale énergétique mondiale progresse de 115 % entre 1973 et 2019 ; elle s'élève en 2020, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), à , dont 20,5 % sous forme d'électricité ; depuis 1990, elle progresse un peu plus vite que la population, mais sa répartition par source d'énergie n'a guère évolué : la part des énergies fossiles recule de , mais leur domination reste massive : 80,2 % ; la part des EnR passe de 15,0 % en 1990 à 17,5 % en 2020, car le recul de la part de la biomasse compense en partie la progression des autres EnR. La répartition par secteur de cette consommation est : industrie 30 %, transports 26 %, résidentiel 22 %, tertiaire 8 %, agriculture et pêche 2 %, usages non énergétiques (chimie) 10 %. La part de l'électricité dans la consommation finale d'énergie progresse rapidement : 13,3 % en 1990, 20,5 % en 2020 ; cette progression est particulièrement rapide dans les pays émergents.