L’angklung est à la fois un instrument de musique en bambou et un ensemble de musiciens l'utilisant. Il s'agit d'un hochet complexe d'Indonésie populaire dans toute l’Asie du Sud-Est.
Il se retrouve au sein du gamelan angklung ou angklung klentangan. Ces gamelans populaires sont destinés aux rites funéraires joués avec 18 musiciens. Seules des variations d'accords différencient les instruments selon les pays d'origine.
a été inscrit en 2010 par l'UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. on peut jouer de l'angklung sous forme d'orchestre ou en musique traditionnelle ou encore sous forme de musique temporelle (actuelle) et il peut être sous plusieurs formes.
Il se compose de deux ou trois sections de bambou servant de résonateurs, attachés et maintenus par un ensemble d'autres petites sections de bambou, plus fines, elles-mêmes reliées à un cadre, faisant office de portique. Il en existe toute une série allant de vingt centimètres à plus d'un mètre (le plus souvent 50 cm).
On obtient de la musique de l'angklung en le secouant, faisant ainsi claquer les résonateurs de bambou sur les montants. Chaque instrument produit ainsi deux ou trois notes. Il est souvent disposé en série croissante si bien qu'au lieu d'avoir un ou deux instruments par musicien, ce dernier pourra en manipuler plusieurs dizaines. Généralement, trois personnes ou plus ont un angklung dans leurs mains, qui produisent des sons sur différents tons. De cette façon, il est possible de jouer une mélodie pentatonique complète.
Dans un ensemble musical, l'anklung est souvent associé à d'autres instruments tels que le kulintang afin de créer une musique sur laquelle on danse.
Émile Bayard - Joueurs d'angklong.jpg|Joueurs d’angklungDessin d'[[Émile Bayard (illustrateur)|Émile Bayard]] paru dans ''[[L'Illustration]]'' en 1889.
COLLECTIE TROPENMUSEUM Meisjes met angklungs TMnr 20018432.jpg|Joueuses d'angklung en 1971.
ITB Angklung Orchestra
Catégorie:Instrument de la musique indonésienne
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Les Soundanais ou Sundanais sont les populations de l'ouest de l'île indonésienne de Java dont la langue est le soundanais. La population soundanaise est d'environ 31 millions. Les Sundanais sont musulmans. La plus ancienne mention connue du nom « Sunda » est l'inscription de Kebon Kopi II, trouvée dans la région de Bogor. Datée de 932 , elle est rédigée en malais et mentionne un « roi de Sunda ». Cette inscription semble indiquer l'importance de la langue malaise à Java au .
La musique indonésienne est constituée de la musique propre aux groupes ethniques et religieux variés peuplant la république d'Indonésie, et de la musique que ses citoyens reconnaissent comme appartenant à l'ensemble de la nation. Ce clivage est traversé par celui entre tradition et modernité : la musique javanaise recouvre aussi bien la musique traditionnelle (rurale, religieuse ou de Cour), que la pop music. Une forme propre à un groupe peut être adoptée par les autres Indonésiens et devenir nationale.
Le kendang (en javanais kendhang, en malais gendang, en tausug, bajau et maranao gandang) est un tambour à deux faces d'Indonésie, de Malaisie et du sud des Philippines. Le kendang est un des instruments de base de l'orchestre, notamment des gamelan javanais et balinais. On dit que les bons kendang sont faits en bois de jacquier, en tronc de cocotier ou en cempedak (Artocarpus integer). Pour la partie inférieure, appelée bam, qui donne un son grave, on utilise de la peau de buffle, alors que pour la partie supérieure, appelée cang, qui donne un son aigu, on utilise de la peau de chèvre.